Les enjeux des espaces maritimes
Étude de cas : Les enjeux des espaces maritimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 63456324 • 28 Mars 2017 • Étude de cas • 809 Mots (4 Pages) • 1 250 Vues
Les enjeux des espaces maritimes :
Un enjeu est quelque chose que l'on risque dans une activité économique. C'est donc ce que l'on peut gagner ou perdre en faisant quelque chose. Les espaces maritimes se définissent communément comme des étendues d’eau salée en communication libre et naturelle. Les espaces maritimes ont une importance considérable dans la vie économique mondiale. Nous allons donc étudiez en quoi les espaces maritimes suscitent des rapports de force autour de leurs ressources. Dans une première partie nous nous intéresserons à la régulation des espaces maritimes pour prévenir toute forme d'enjeux. Puis nous verrons que les espaces maritimes sont de véritables route de circulation. Enfin nous évoquerons les enjeux des ressources des espaces maritimes.
A l’origine constitué de règles essentiellement coutumières, le droit de la mer est aujourd’hui codifié au sein de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) signée à Montego Bay (Jamaïque) le 10 décembre 1982. La convention reprend et précise des éléments de droits coutumiers des différents espaces maritimes. On y distingue : les eaux intérieures, c'est-à-dire les étendues qui correspondent aux baies et aux estuaires ( embouchures des fleuves ). La mer territoriale, soit une zone large de 12 miles marins (22km) où l’État riverain exerce sa pleine souveraineté sur les eaux, les fonds marins et sous-marins. La zone contiguë de 24 miles marins ( 44km) où l’État souverain peut exercer des contrôles policiers, fiscaux ou sanitaires. La zone économique exclusive, qui est une large bande de 200 miles marins (370 km) à partir de la côte ( ligne de base), l’état côtier y exerce un droit exclusif d'exploitation des ressources des eaux et fonds ( marins et sous-marins). Les limites de cette zone sont parfois contestées et de nombreux états souhaiteraient des extensions. Les recours et les litiges sont étudiés par les instances internationales. La zone de haute mer ou les eaux internationales qui représente 64 % de la surface des océans où s'exerce la liberté de circulation et d'exploitation. Pour l'exploitation des fonds de ces eaux internationales, le principe de bien commun s'applique, ce qui signifie une mise en réserve des ressources contenues dans une perspective d'exploitation future dans le cadre du développement durable.
Croquis de la propriété maritime :
Mesure en milles nautiques | 0 à 12 | 12 à 24 | 0 à 200 | > à 200 |
Surface terrestre | Mer territoriale | Zone contiguë | Zone économique exclusive | Eaux internationales |
Les routes maritimes sont d'une importance stratégique au niveau géo-économique. En effet 80 % du commerce mondial (produits industriels, produits énergétiques, matières premières, produits agricoles) s’effectue par voie maritime. Ainsi, les grandes façades maritimes (Asie orientale, Nord-Ouest de l’Europe, Nord-Est et côte Pacifique des États-Unis) sont des interfaces de la mondialisation ; leurs grands ports (ex. : Shanghai, Singapour, Rotterdam) sont des carrefours majeurs. L’essentiel des flux illicites (trafics de drogue, d’armes, immigration clandestine) emprunte la voie maritime. La mer Méditerranée, par exemple, est un espace de transit de l’immigration illégale en provenance d’Afrique subsaharienne vers l’Union européenne. Pourtant ces routes sont également vulnérables car elles sont victime de pirateries. Donc il s’agit aussi de lutter contre la piraterie qui sévit dans de nombreuses zones stratégiques (golfe de Guinée, golfe d’Aden, détroit de Malacca). Ainsi, les puissances occidentales (États-Unis, Union européenne) surveillent de près les côtes somaliennes, principal foyer de piraterie du monde. Le contrôle et la sécurisation des espaces maritimes sont donc essentielles pour les États.
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