Le front populaire Français
Chronologie : Le front populaire Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raphael Sémont • 13 Novembre 2018 • Chronologie • 1 119 Mots (5 Pages) • 904 Vues
Front Populaire Français[pic 1]
Depuis la première partie des années 1930, la France connaît une crise multiforme, une crise qui frappe le pays sous plusieurs volets, à la fois le volet politique, économique social et moral. Combiné à cela, une forme de dépression dans les mentalités françaises s’installe avec une montée significative du chômage, une chute des revenus ainsi que de nombreux doutes concernant la démocratie parlementaire et son efficacité qui sont remis en cause. Les gouvernements et les partis se succèdent sans parviendre à redresser cette situation de crise et se montre impuissant. C’est dans ce contexte que le Front populaire, une coalition de plusieurs partis de gauches, naît.
La crise économique apparaît d’abord aux États-Unis dans les années 1929 et elle glisse en Europe et en France en 1931. Cette diminution de la production entraîne une compression du pouvoir d’achats pour les ouvriers ainsi que pour tous les employés de la France rurale et urbaine.
Le front populaire naît également de la montée du fascisme en Europe, avec par exemple l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933 en Allemagne. Ce fascisme d’Europe occidentale commence d’ailleurs à trouvé son équivalent en France auprès d’associations et de ligues nationalistes (Jeunesses patriotes, ou encore les Croix-de-feu). Ce sont ces groupes qui tenteront de prendre la palais Bourbon lors des émeutes du 6 février 1934. Cette émeute est importante dans la fondation de cette coalition puisqu’elle sera analysé par la gauche française qui l’a voit comme une tentative de coup d’état fasciste et donc à la suite des évènements, des réactions populaires ont lieu dans toutes la France, encadrée par les partis de gauches dans le but de promouvoir une action commune devant le danger fasciste. On à la les prémices d’un premier rassemblement qui donneront par la suite le Front populaire à proprement parler.
Le front populaire naît aussi de la division politique que connaît la gauche dans les années 1930. Entre le socialisme, le communisme et le parti radical, les priorités et les idées ne sont pas partagés par chacun et de grandes divergences viennent fracturées la gauche, ce qui la place dans une situation d’impasse. C’est le parti communiste qui va tenter en 1934 de rassemblés tous les partis de gauche avec une mise en avant du fascisme comme point central d’action, et insiste sur la formation d’une coalition antifasciste et passer outre les divergences d’opinions et d’idées chez la gauche française. La première date clé est le 14 juillet 1935, ou suite à de nombreuses manifestations en France qui unissent les partis de gauches, les dirigeants nationaux de chaque parti de gauches défilent cote à cote, respectivement Maurice Thorez pour le parti communiste, Léon Blum pour le parti socialiste et Édouard Baladier pour la parti radical.
Cette marche est un tel succès que le Front populaire prend forme et commencent à penser au programme qu’ils proposent aux lecteurs lors du scrutin législatifs qui arrive en 1936. Ils se basent alors que une programme majoritairement républicain autour du triptyque « le pain, la paix, la liberté », c'est-à-dire la lutte contre la crise, le refus d’une nouvelle guerre, et une volonté de barré la route du fascisme.
C’est donc sur ces bases que le front populaire remporte les élections législatives de mai 1936 et c’est Léon Blum qui devient le premier chef du gouvernement socialiste de l’histoire de la république, le 4 juin 1936. Constatant que le suffrage universel n’a pas donné la majorité au socialistes, il doit donc s’abstenir de faire une « expérience socialiste » mais doit bel et bien se concentrer sur une politique basé sur le triptyque vus précédemment, une politique dans le carde du capitalisme libéral en place, de l’économie de marché et de la propriété individuelle. Léon Blum analyse la crise comme une situation de sous-production et donc il préconise la fin de la déflation et une augmentation du pouvoir d’achat. Mais la mise en place de son programme se fait sans cesse dans l’urgence et il n’a pas le temps d’installer durablement une réflexion commune sur les mesures à prendre et doit proposer des réformes dans l’immédiat, sous la pression des entreprises et de la population qui attend des améliorations rapides. Une situation compliqué pour le tout frais chef du gouvernement qui ne tarde pas à engager des réformes pour désamorcer la crise qui risque de débordée le gouvernement. Dés le 7 juin 1936, les accords de Matignon sont signés entre l’État et la CGT qui propose notamment une augmentation moyenne de 12p.100 des salaires. Cette première mesure est complétée par deux autres lois historiques dans l’été qui suit, qui accorde au salarié deux semaines de congés payés et une autre qui limite à 40 heures la durée légale hebdomadaire du travail.
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