Le Brésil, une des premières puissances agricoles mondiales
Cours : Le Brésil, une des premières puissances agricoles mondiales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Salome.lms • 29 Décembre 2018 • Cours • 552 Mots (3 Pages) • 640 Vues
Toujours classé dans les pays du sud, le Brésil est pourtant de plus en plus comparable aux pays du Nord développés grâce à l'émergence d'une agriculture productiviste. Comment le Brésil est-il devenu une des premières puissance agricoles mondiales et quelles sont les limites environnementales et sociales de son modèle agricole ? Dans un premier temps, nous évoquerons l'accès inégal de la population à l'alimentation, puis nous analyserons les fortes inégalités concernant la répartition des terres, et enfin nous montrerons pourquoi ce modèle agricole sera peu durable. L'agriculture brésilienne a connu depuis les années 1950 une période d'intense modernisation. L'augmentation vigoureuse de productions est majoritairement due à la conquête de nouvelles terres sur l'Amazonie grand front pionnier, mais également grâce à la modernisation des machines et à l'utilisation d'engrais et pesticides . De ce fait, le Brésil est devenu, depuis les 20 dernières années, la nouvelle ferme du monde et un des premiers producteurs et exportateurs de produits agricoles à l'échelle mondiale.
Au Brésil, la sécurité alimentaire n'est assurée que dans la partie basse du pays où se trouve la culture commerciale et les grandes villes telles que Rio de Jainero, Sao Paolo ou Brasilia, ce qui débouche à des maladies comme l'obésité dans les grandes villes, mais encore à la ma-nutrition et la sous nutrition (dans les régions les plus pauvres). Ils sont aujourd'hui 16% , soit 30 millions (sur 200 millions) de la population à souffrir d'obésité et la moitié de la population est en surpoids.
On trouve différents types de culture au Brésil : la culture extensive (cueillette), la culture vivrière et la culture commerciale. La culture vivrière, en grande partie auto-consommée par les paysans et la population locale et pratiqué au nord est du Brésil, est fortement négligé au profit de l'agriculture d'exportation et de la monoculture comme celle de la canne à sucre (qui produit par ailleurs la majorité des biocarburants dans le monde). La culture extensive (nord ouest du Brésil) et la culture commercial (sud du Brésil) occupent en effet une plus grande place dans le pays ce qui engendre une répartition des terres très inégalitaire.
Cependant, ce mode agricole sera peu durable car cette agriculture entraine le phénomène des paysans sans terre gonflant les effectifs de pauvreté, on assiste donc à la disparition de l'agriculture familiale. On constate également des conséquences désastreuses sur l'environnement : les terres sont pollués à cause de l'utilisation des pesticides (utilisation accentué au sud du pays), et la déforestation de l'Amazonie ne cesse d'accroître, le front pionnier avance de plus en plus, ce qui détruit la biodiversité de cet espace. De plus, les zones de partages des terres créent d'importants conflits en Amazonie, le partage de la terre étant très inégalitaire dans ce pays. Il s'agit d'un problème d'une extrême gravité tant les tensions sont aiguës. Pour finir, les zones où l'on trouve l'agriculture biologique ne sont situés qu'à l'est du pays à proximité des grands villes et sont peu nombreuses (on en compte 3), seulement les riches peuvent donc en profiter.
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