La puissance Américaine dans le monde depuis 2001
Analyse sectorielle : La puissance Américaine dans le monde depuis 2001. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Siracus • 8 Mai 2020 • Analyse sectorielle • 3 370 Mots (14 Pages) • 920 Vues
SUJET : La puissance américaine dans le monde depuis 2001
Introduction :
La fin du conflit entre États-Unis et URSS marque un renouveau dans la coopération internationale.
Cependant, les attaques terroristes du 11 septembre 2001 vont changer la politique étrangère des États-Unis. Les objectifs affichés par George W. Bush pendant les élections de 2000 étaient des objectifs réalistes traditionnels. Au lieu de se focaliser sur les grandes puissances et de s’attacher à la construction nationale, la nouvelle stratégie place au centre des objectifs de politique étrangère.
Nous étudierons ici, deux documents ayant pour thème la politique étrangère des Etats-Unis à partir des année 2001. Ces deux documents sont des discours prononcés par deux présidents des Etats-Unis.
Notre premier document est un discours prononcé par le président des Etats-Unis, G.W. Bush, fils de l’ancien président G. Bush, républicain, réputé pour ses idées très conservatrice. Il l'a prononcé au Capitole devant la Chambre des Représentants et le « Sénate » le 29 janvier 2002. Il s'agit pour le Président de faire le bilan de l'année écoulée et de présenter son programme de l'année en cours. Bien que les destinataires de se discours soit principalement le Congrès américain, il est aussi adressé au monde entier. Le ton du discours est grave, puisque en effet, à peine quelques mois plus tôt, l'avions détourné par des terroristes du groupe Al-Qaïda s'écrase le 11 septembre 2001 contre les « Twin towers » de New York et le Capitole. Cet événement a gravement marqué le peuple américain, mais aussi le monde. Le président Bush adresse, alors le plan des Etats-Unis de vengeance et détructiob des « groupes terroristes, un axe maléfique et menacent la paix du monde ». Notre deuxième document est un autre discours cette fois prononcé par le président des Etats-Unis, démocrate, élu deux fois, Barack Obama. Le discours a pris place le 4 juin 2009 (sept ans après le discours de Bush et huit ans après les attentats de 11 septembre) à l'Université du Caire en Egypte. Le discours est lu en présence du président égyptien, Hosni Moubarak et des élites du pays. Le choix de l'Université du Caire est symbolique, en effet, l'Université Al Azhar est l'institution la plus prestigieuse du pays. Il est de plus important de souligner que ce voyage à été la première visite officielle du président américain.
Ces deux discours sont totalement opposés. Cette opposition porte principalement sur la politique étrangère des Etats-Unis, sont rôle dans le monde, ses relations avec le monde arabo-musulman. Nous allons donc pouvoir nous demander quelle est l'évolution de la politique étrangère des Etats-Unis depuis 2001 à nos jours à travers nos deux documents. Pour répondre à cette question nous allons dans un premier temps comparer et étudier à travers les deux extraits de nos deux discours, comment les deux présidents perçoivent les pays arabes et la religion musulmane. Par la suite, nous confronterons et étudierons les visions différentes qu'ont les deux présidents américains sur la place et l'action des Etats-Unis dans le monde. Pour finir, nous rapprocherons et étudierons comment les deux présidents américains envisagent les relations de leurs pays avec leurs alliés, et leurs adversaires.
Comment les Etat-Unis perçoivent-ils les pays arabes et la religion musulmane ? Le 11 septembre 2001, les attentats de New York et de Washington abasourdissent les Américains et le monde entier. Ces attentats sont revendiqués par Al-Qaïda, une organisation islamiste radicale dirigée par Ben Laden. George W. Bush parle de partir en "croisade" contre « l'axe du mal », dans lequel il inclut l'Afghanistan, l'Irak, la Corée du Nord et l'Iran. Dans les années 1990, la plupart des Américains partageaient l’idée que les conditions de vie en Afghanistan étaient terribles, mais qu’elles étaient aussi sans grande importance pour leur vie quotidienne. L’Amérique a alors découvert que l’état d’un pays pauvre et faible à l’autre bout de la Terre pouvait tout au contraire se révéler d’une réelle importance.
Le terrorisme existe depuis des siècles, mais la récente démocratisation de la technologie a conféré aux organisations terroristes une force qu’elles n’avaient pas. Des groupes comme al-Qaïda peuvent aujourd’hui coordonner des cellules dispersées dans cinquante ou soixante pays à travers le monde. Il n’est pas inimaginable que des terroristes acquièrent demain un armement nucléaire ou des agents biochimiques, et soient en mesure d’éliminer des centaines de milliers ou des millions d’individus. Depuis les attentats de New York en septembre 2001, le terrorisme, dans sa dimension internationale, s'est révélé aux yeux du monde. Il est celui de « fanatiques religieux », les islamistes, et s'est nourri de la guerre du Golfe et de l'aggravation du conflit israélo-palestinien. Le terrorisme islamiste se nourrit donc de la haine de l'Occident, incarné par les États-Unis et son allié, Israël. Ce terrorisme a accentué l'interventionnisme américain au Moyen-Orient. Dans les années 2000 la présence militaire dans le pays est mal perçue, particulièrement par le réseau d'Al-Qaïda qui veulent obtenir le départ des troupes américaines de leurs lieux saints. Le mardi 11 septembre à 8 h 46, un avion détourné s'écrase sur la tour nord du World Trade Center. À 9 h 03 sur la tour sud, un deuxième avion s'écrase. Ces deux tours symbolisaient la suprématie économique mondiale américaine. Un troisième avion s'écrase sur le Pentagone, commandement militaire américain. Cette journée est un tournant majeur pour la lutte contre le terrorisme et principalement le réseau islamiste terroriste et son leader Ben Laden. Les États-Unis réagissent rapidement et, en octobre 2001, une coalition dominée par les Américains envahit l'Afghanistan qui héberge Al-Qaïda. L'intervention permet la chute du régime des talibans.
En 2003, les États-Unis qui soupçonnent Saddam Hussein de détenir des armes non-conventionnelles interviennent en Irak et font chuter le régime de Saddam Hussein. Ce projet d'intervention, très critiqué par certains pays comme la France, est mené unilatéralement par les États-Unis (c'est-à-dire sans l'accord de l'ONU).
Le discours du président Américain George W. Bush, le 29 janvier 2002, à été prononcé seulement
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