La mondialisation en débat cas
Cours : La mondialisation en débat cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nulleenanglais • 8 Mars 2016 • Cours • 1 251 Mots (6 Pages) • 716 Vues
La Mondialisation en débat
Il est très difficile de faire un bilan objectif du phénomène de mondialisation, tant ce processus est complexe et controversé. Ses multiples conséquences peuvent néanmoins être catégorisées en trois grands aspects : socio-économique, environnemental et culturel. Le processus de mondialisation suscite en parallèle de nombreuses contestations, qu’elles se manifestent par un rejet brutal ou par des tentatives d’infléchissement de son modèle libéral.
I. Les multiples conséquences de la mondialisation
A. Les conséquences économiques et sociales
La mondialisation a fait reculer la pauvreté dans le monde en apportant de meilleures conditions de vie. D’après la Banque mondiale, 40 % de la population mondiale vivait dans la pauvreté en 1990, contre 22 % en 2001 et 15 % en 2015. Les pays émergents, très peuplés, ont également vu les conditions de vie d’une bonne partie de leur population s’améliorer, notamment grâce à la croissance économique générée par la mondialisation. De nombreux autres pays en développement ont acquis un niveau de vie proche de celui des pays développés: c’est le cas des NPI (Chili, Argentine, E-A-U, Koweït, Turquie...).
Cependant, les inégalités se sont creusées à toutes les échelles (Etats, régions, villes). La mondialisation ne fait pas bénéficier tous les habitants de la planète des richesses et creuse les écarts. Elle favorise les pays qui bénéficient de cette hausse des échanges mais enfonce ceux qui en sont exclus. Il n’y a pas de prospérité globale. L’extrême pauvreté ou la malnutrition n’ont pas été éradiqués. Les problèmes alimentaires, notamment dans les PMA, se posent de manière aigüe, d’autant que les prix des aliments sont variables (spéculation, état des récoltes…) ce qui entraîne des crises dans les pays les plus faibles.
La mondialisation souffre de crises récurrentes car elle repose sur le modèle libéral. La crise de 2008 a entrainée la chute des marchés financiers et dans son sillage des faillites bancaires. Ces dernières ont provoquées des faillites d’entreprises entrainant également le licenciement massif du personnel. Les BRICS ont à cette occasion vu leur croissance économique ralentir. Aujourd’hui, cette crise semble en partie surmontée mais il semble que le modèle libéral dominant soit incompatible avec une stabilité économique mondiale.
B. Les conséquences environnementales et sanitaires
La consommation d’énergie à l’échelle de la planète a été, suite à l’augmentation générale des flux, démultipliée. Des progrès techniques permettent d’économiser cette énergie mais le parc automobile mondial, de part sa taille (un milliard de véhicules dans le monde), implique une forte consommation. Certains spécialistes estiment que les ressources actuelles de pétrole seront épuisées d’ici une cinquantaine d’années. Pourtant, les besoins des pays émergents (Chine ou Inde) continuent de croitre. Cette pression sur des ressources limitées entraîne une augmentation des prix et des tensions politiques qui se cristallisent autour des territoires producteurs (Moyen-Orient) et des routes d’approvisionnement (nouvelle route en Arctique…).
L’explosion de la consommation d’énergie entraine une forte dégradation de l’environnement. En particulier, l’émission de gaz à effet de serre (GES) s’accroit régulièrement dans les pays développés et de manière exponentielle dans les pays émergents. Les Etats sont conscients des effets néfastes engendrés et tentent de mettre en place des solutions techniques alternatives (éoliennes, énergie solaire, géothermie...) mais ces solutions sont peu probantes et ne répondent pas suffisamment aux besoins (massif) actuels. Sur le plan politique, les Etats, conscients de la nécessité d’agir, ont néanmoins du mal à s’accorder sur la réduction des GES.
La mondialisation a d’autres conséquences néfastes sur l’environnement: la pollution des sols et des eaux liée à l’activité agricole productiviste. En effet la volonté de produire beaucoup qui régit le monde actuel implique l’utilisation d’engrais chimiques (nitrates), de produits phytosanitaires (pesticides), qui se retrouvent dans les sols et les nappes phréatiques. De plus, l’irrigation massive des terres entraine une salinisation des sols.
La mondialisation, en entrainant la multiplication des échanges, favorise la transmission des virus pouvant créer des épidémies et des pandémies (SIDA). Les solutions à ce genre de problèmes sanitaires se doivent d’être globales (OMS).
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