LA LOI DE L’IVG UN TOURNANT POUR LES FEMMES.

LA LOI DE L’IVG UN TOURNANT POUR LES FEMMES.

Le 26 novembre 1974, Simone Veil prend la parole pour défendre la loi légalisant l’IVG. Inconnue du grand public, cette mère de trois enfants, âgée de 47 ans, est ministre de la Santé depuis six mois. C’est le premier dossier que lui a confié le président Valéry Giscard d’Estaing. Une urgence : chaque année, 300 000 femmes avortent clandestinement au risque d’être condamnée à six mois de prison, et une femme par jour en meurt.

Alors que les revendications des mouvements féministes prennent de l’ampleur, le président Valéry Giscard d’Estaing entreprend des réformes libérales pour améliorer la condition des femmes. En 1975, la ministre de la santé Simone Veil défend un projet de loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG). C’est un tournant dans l’évolution des droits des femmes.

En 1920 et 1923 des lois réprimants l’avortement et toutes propagandes en sa faveur furent votées, depuis de nombreuses femmes ont eu recourd a l’avortement clandestin. Simone Veil, ministre de la santé présente son projet de loi sur l’IVG, devant une assemblée composée presque exclusivement d’hommes.

Dans son discours, elle met en lumière les centaines de milliers de femmes qui chaques années ont recours a l’avortement illégal et clandestin, et déclare que si cette pratique est si répandue, c’est qu’il est necessaire de la légaliser. En effet la situation à l'époque est déplorable et dramatique ce qui pousse à cette légalisation de l’IVG.

Finalement, la loi est votée le 17/01/1975, grâce aux voix de la gauche, et malgré l'opposition d’une partie des députés du centre et de la droite.

Cette loi garantit le respect de tout être humain, et permet aux femmes en détresse de procéder à l’IVG qui peut être pratiqué seulement avant les 12 semaines, par un médecin, et à l'hôpital uniquement. Avant, le medecin doit informer a la femme les risques encourut lors de l’IVG. Si cette dernière est mineure, elle doit être accompagnée d’un responsable légal ou adulte majeur. Les centres de planification ou d'éducation familiale ont pour but d’informer les femmes sur cette pratique.

De nos jours, l’IVG est encore d’actualité, malgré de nouvelles modifications: il ne s’applique plus seulement aux femmes en détresse mais bien à toutes celles qui désirent avorter, le nombre de semaine pour procéder à cet IVG a augmenté de 2 semaines soit est de 14 semaines. Enfin, il est totalement remboursé depuis 1983.

L’IVG a permis aux femmes d’être libres de décider ou non de garder l’enfant.

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