En quoi la loi Veil de 1975 sur l’IVG est l’aboutissement d’un engagement en faveur du droit des femmes ?
Compte rendu : En quoi la loi Veil de 1975 sur l’IVG est l’aboutissement d’un engagement en faveur du droit des femmes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clement.f78 • 3 Mars 2023 • Compte rendu • 679 Mots (3 Pages) • 376 Vues
En quoi la loi Veil de 1975 sur l’IVG est l’aboutissement d’un engagement en faveur du droit des femmes :
Au 19eme siècle, les femmes étaient confrontées a une lutte acharnée pour leurs droits. D’Olympe de Gouges à Simone Veil, les femmes se ont montrés un engagement immense en faveur de leur droit. Nous allons définir ce combat mené dans les année 60-70 ,d’abord en étudiant dans une première partie quels étaient les droits revendiqués , dans une seconde par quels moyens se sont elles exprimés, puis enfin comment cette lutte a-t-elle aboutie.
Dans les années 1960, les valeurs traditionnels sont extrêmement présentes en France et les femmes se battent principalement pour le droit à l’avortement. En effet, des lois les empêchent d’avoir accès a l’interruption volontaire de grossesse dû nettement aux valeurs catholiques ; en raison de cette interdiction, environ 300 000 femmes se font avorter illégalement chaque année, dans des conditions désastreuses qui les mettent en danger et qui de plus forme une infraction dont les accusées sont soumis a une peine de prison. Les causes du combat des féministes sont de pouvoir assurer la sécurité des femmes qui se font avorter, la gratuité de ces opération souvent très coûteuses car les patientes doivent partir a l’étranger et enfin laisser l’accès a cette pratique aux femmes en situation d’urgence (trop jeunes, victimes de viols, etc..).
Pour parvenir à avoir accès a ce droit, les activistes devaient éveiller les esprits, notamment ceux des agents politiques, elles vont y parvenir en majorité grâce aux médias.
-Par exemple le manifeste des 343 où de nombreuses femmes assument avoir eue recours a l’IVG. Elles dénoncent la peine morale ( aucune femme n’est heureuse d’avorter, mais l’état mental des patientes est bien pire dans ces conditions en sachant ce qu’elles risquaient), le prix exorbitant des opérations ainsi que le danger de se faire avorter dans ces conditions. C’est pour ça qu’elles publient ce manifeste dans le Nouvel Observateur, un journal qui avait un portée assez grande pour toucher un grand nombre de personne.
-Ou encore le procès de Bobigny : Michèle Chevalier est accusée d’avoir contribué à l’interruption volontaire de grossesse de sa fille de seulement 17 ans victime de viol. La jeune fille n’aurait pas de peine car elle était mineure pendant les faits, et lors de son jugement, Michèle Chevalier accompagnée de son avocate Gisèle Halimi vont dévoiler au juges tous les éléments que dénoncent les femmes qui participent a cette lutte pour le droit a l’avortement et tenter de faire réaliser a l’état les valeurs traditionnelles et contre les femmes qu’il transmet.
C’est un véritable coup médiatique. Michèle et son avocate seront interrogés par de nombreux journalistes a la sortie et ce procès va être relayé par les médias. C’est un « pas irréversible pour le droit des femmes ».
Finalement, après des années de lutte, un projet de loi pour l’autorisation de l’IVG en France est en débat à l’assemblée nationale. C’est alors que Simone Veil, alors ministre de la santé et féministe engagé prends la parole. Elle décrit la situation d’urgence sanitaire. Elle veut autoriser l’avortement mais ne veut pas inciter les femmes a l’utiliser, il doit pour elle rester une exception de dernier recours.
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