Développement durable

            « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. »  Il prend en compte 3 aspects : économique, social et environnemental. Une ville durable est donc une région urbaine qui respecte les enjeux du développement durable et de l’urbanisme écologique c’est-à-dire que ces genres de villes cherchent à augmenter les espaces verts et les respecter tout en attirant une grande densité de population. Beyrouth, la capitale, la ville la plus grande et la plus importante du Liban, située à l’est de la Mer Méditerranée captive un très grand nombre d’habitants ce qui a abouti à l’étalement urbain qui devient d’avantage de plus en plus important.                                      

Beyrouth est-elle alors une ville durable malgré le fait d’urbanisation présent ? Sinon qu’est ce qui l’empêche d’être une ville durable ? Et comment faire de cette région une ville durable ?

 Pour cela, nous étudierons dans un premier temps les problèmes présents à Beyrouth au niveau des 3 piliers du développement durable et nous trouverons dans un deuxième temps les solutions et les étapes à suivre pour faire de Beyrouth un espace durable qui respecte l’environnement.

            Premièrement, la capitale libanaise fait face, depuis la fin de la Guerre civile qui a duré 15 ans, à une crise politique et sécuritaire ce qui a énormément affecter l’économie du pays et surtout de la ville. Le tourisme et les échanges commerciaux jouaient un rôle très important dans son économie mais actuellement les évènements politiques de la région et la présence des refugies syriens dans la ville pèsent sur le mouvement économique. Les Beyrouthins achètent de moins en moins tandis que le prix des logements augmente et devient relativement très cher pour la plupart des habitants de la ville. Mais aussi,  étant classée, par EuroCost International la 14e ville la plus chère au monde et ceci pour des causes diverses comme les services, la nourriture, les loisirs, les écoles les habitants de Beyrouth ne parviennent plus à assurer ces besoins la plupart du temps. Le chômage est aussi en train d’augmenter surtout pour les personnes entre 20 et 24 ans, la tranche d’Age qui devrait travailler le plus.  

           Deuxièmement, si Beyrouth n’est pas une ville durable c’est surtout à cause des difficultés sociales que les Libanais doivent subir. Les inégalités sociales sont du plus en plus importantes et les ségrégations socio-spatiales de plus en plus visibles. S’ajoute à ceci l’arrivée massive des refugies syriens qui aboutit non seulement à l’augmentation de la mendicité dans la capitale libanaise qui semble devenir un grand problème auquel on doit trouver des solutions mais aussi à une pression démographique sur la ville. Ce qui freine également la durabilité de Beyrouth est que l’Etat ne fournit pas de bons services d’éducation et sante publique, en effet ceci oblige certains habitants à recourir au secteur prive malgré ses prix trop chers ; ne pas oublier également l’absence de plan de retraite. De plus, les écoles techniques sont peu nombreuses ce qui limite les choix des etudiants. En ce qui concerne les logements et habitats, les Beyrouthins les reprochent en les qualifiants comme étant mal équipes, très proches les uns les autres et les services de mauvaises qualités. Dans le même ordre d’idée, les conducteurs ne respectent pas les lois routières ce qui mène a un chaos dans la ville.

           Troisièmement et finalement, Beyrouth se trouve devant de nombreux problèmes environnementaux qui l’empêchent de devenir une ville durable. Ce qui cause majoritairement ces obstacles est l’absence de l’état et le manque d’importance accorde par celui-ci à la nature de la ville. Actuellement, suite à la fermeture de la décharge de Nehmeh en Juillet 2015 (par ses habitants qui ne supportent plus sa présence) qui, d’habitude, accueille les ordures de la ville, ces derniers ne sont plus ramasses et Beyrouth est envahie par les ordures. Mais aussi, la pollution s’aggrave dans la capitale libanaise : notons la pollution de l’air cause principalement par l’excès de voitures et les activités industrielles, la pollution du sol dû au manque d’infrastructures, le manque de verdures et surtout la construction d’habitats illégalement et de façon non organisée et la pollution de la mer Méditerranée notamment à cause des dégouts et hydrocarbures déversées  dans celle-ci. Dans le même ordre d’idées, la capitale libanaise capte un très grand nombre d’habitants ce qui aboutit à un étalement urbain et surtout un déséquilibre entre l’urbanisme et la biodiversité.

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