Transhumanisme

- Synthèse du débat: Dans quelle mesure le transhumanisme est-il souhaitable ou non? N’est-t-il pas déjà présent?

Quel sera donc l’humain de demain ? Serait-il d’ailleurs encore ce qu’on pourrait appeler un humain ?

En vue du progrès massif de la technologie, il est, en effet, légitime de se questionner sur le destin de l’humanité. Lorsque l’on sait que la mort est ancrée en chaque être humain comme une vérité absolue, voire une fatalité, les scientifiques s’acharnent à y remédier, et, ce, en faisant appel au transhumanisme. D’ailleurs, cette initiative étant déjà en marche depuis le XIXème siècle, avec la fabrication de prothèses par exemple, on peut déjà de nos jours y voir une certaine forme de transhumanisme.

Par ailleurs, il est clair que ce que voudraient les transhumanistes, ce serait avant tout un humain nettement amélioré, que simplement « réparé », car, en effet, le confort est de mise !

Qui ne rêverait pas d’une forme d’immortalité, lorsque celle-ci nous permettrait de rester aux côtés de nos proches, éternellement, sans avoir à dire au revoir ? D’un autre côté, d’autres avis divergent quant à l’acceptabilité de ce terme qu’est « l’immortalité » surtout lorsqu’elle peut se traduire également comme une forme de « malédiction » ou de « condamnation ».

Choisir de croire au paradis céleste ou alors créer son propre jardin d’Eden sur terre ? Telle est la question que chacuns et chacunes devraient se poser.

De fait, malgré les nombreuses réticences que peut évoquer un tel projet, cette idée « d’humain augmenté » est plus qu’envisageable au vu des progrès scientifiques actuels.

Quoiqu’il en soit, si un futur de la sorte devait voir le jour, gardons en mémoire les impacts qu’une telle entreprise pourrait avoir sur l’environnement, particulièrement si celle-ci ci devait en bénéficier à tous, et, ce, sans distinction sociale.

Enfin, s’il arrivait qu’un tel projet devait être réservé uniquement à l’élite, on pourrait s’interroger sur les conflits sociaux qui n’en finiraient probablement jamais, et ainsi, dire adieu au « vivre- ensemble » tout en souhaitant la bienvenue à une forme de dystopie chaotique.

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