Princesse de Clèves, Mme de La Fayette

                                Dissertation princesse de cleve

Intro :

La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette est un roman représentatif du mouvement classique, et accorde une place importante à l’amour, il est en effet l’oeuvre d’une précieuse. Dans son roman, La Fayette manifeste que malgré n’importes quelles forces psychologiques, l’amour remporte à la raison et qu’il est très compliqué de s’en dissuader. L’action du roman se situe à l’époque de la Renaissance, dans une société de cour, ou chacun est sous le regard de l’autre et se donne en spectacle en permanence. La société joue donc un rôle primordial. Les thèmes principaux relevés de cette oeuvre sont basés sur l’opposition entre l’amour, qui crée un chaos au sein de la Cour, et le devoir de Mme de Clèves qu’elle ne peut s’empêcher de suivre. Mais également le jeux des apparences, loin de la morale affichée. Nous allons donc nous demander : « En quoi la société place-t-elle l’individu face à des contradictions insurmontables ? » Dans un premier temps nous verrons les oppositions entre coeur et raison et dans un second temps nous nous pencherons sur les contradictions entre l’être et le paraitre.

I Les oppositions entre coeur et raison concentrées sur la Princesse de Clèves

1) La Princesse est en contradiction avec son coeur car son statut de femme mariée, lui donne les devoir de respecter les conventions sociales

- Si la princesse écoute son coeur, elle laisse vivre sa passion avec le duc, en revanche si elle écoute sa raison, la Princesse s’évite toute culpabilité et honore son mariage, mais risque de passer a coté de l’essentiel

- Le Vidame de Chartres, qui provoque, à deux reprises, des rencontres avec Nemours : ils réécrivent la lettre avec le duc de Nemours : moment de bonheur partagé qui augmente son trouble et ses sentiments à son égard

- Lorsque Mme de Cleves réécrit la lettre qu’elle pensait être adressée a M. de Nemours, Mr de Cleve ressent de la jalousie

- La femme doit se battre pour rester une femme honorable, alors que l'homme peut faire ce qu'il veut, ex: M. de Nemours

- C’est la morale qui dicte les choix de la princesse

 2) L’éducation inculpée par sa mère s’oppose à son comportement, la raison remporte l’amour

- Madame de Chartres conseille à sa fille d'avoir "une extrême défiance de soi-même". Elle va donc être victime de ses sentiments

- Mme de Clèves et le duc de Nemours sont dévorés par la passion amoureuse mais la Princesse est engagée moralement dans le noeud de son mariage avec son défunt mari

- lutte entre l'honneur et l’amour

- Elle a été éduquée pour être mariée et être une bonne épouse pour son

futur mari. Elle doit être engagée à cet homme à jamais

- L’éducation comme bagage pour entrer à la cour

- Mme de Clèves transgresse une règle importante en avouant implicitement

à son mari qu'elle en aime un autre que lui

3) Le prince de Clèves a tord de trop aimer sa femme il est en contradiction avec elle, qui ne l’aime pas en retour

- dû a une société de mariage arrangé, il se marie à la princesse mais qui n’éprouve que de la reconnaissance et de l’honneur pour son mari

- il en meurt car la passion amoureuse n’est pas réciproque mais la princesse se sentant très coupable continue de repousser Nemour

- Lorsque Mme de Cleves réécrit la lettre qu’elle pensait être adressée à M. de Nemours, Mr de Cleve ressent de la jalousie

- Mme de Cleves épouse son mari sans amour, seulement sur es conseils de sa mère :La femme est soumise à l'homme, à son mari : "à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme qui est d'aimer son mari et d'en être aimée. La femme est soumise à l'homme, à son mari : "à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme qui est d'aimer son mari et d'en être aimée."

2 ) On remarque également des contradictions entre l’être et le paraitre à la cour, dans une société très fondée sur les apparences, en effet le portrait de madame de Clèves s’oppose à celui du reste de la cour

 1) Madame de Clève a une vision très pessimiste. Elle est soumise à une éducation janséniste

- Sa mère lui inculque une éducation prônant la vertu ≠ la passion. La met en garde contre les dangers de cette dernière. Elle lègue une image très pessimiste de l’amour et des hommes

-Suiteàlamortdesamère:suppliesonmaridela«conduire»etde prendre le relai de sa mère dans son éducation et ses choix.

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