La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette, (1678)
Commentaire de texte : La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette, (1678). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kobalt01 • 3 Mai 2016 • Commentaire de texte • 641 Mots (3 Pages) • 1 036 Vues
La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette, (1678)
I. Une incarnation de la perfection
1. Le portrait physique
• Un héros d’une grande beauté : vocabulaire mélioratif, hyperbole « extrême jeunesse ». Elle est idéalisée, elle possède tous les attributs d’un héros héroïque, registre épique.
• Sa beauté est accentuée car elle est placée au dessus de tout ce qui l’entoure : « puisqu’elle donne de l’admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes »
• Portrait physique correspond au canon de beauté de l’époque, elle n’a aucune individualité : « blancheur de son teint », « cheveux blonds »
2. Des origines nobles
• On ne mentionne le nom de Mlle de Chartres que dans les dernières lignes. Au contraire on parle du vidame de Chartres à la ligne 4 et de Madame de Chartres à la ligne 5 : elle n’existe dans cette société que par son haut rang.
• Le portrait physique n’apparaît que dans le second paragraphe. On indique surtout sa richesse dès la ligne 4 : « une des plus grandes héritières de France » (montre une société où la dote d’une femme est plus important que sa beauté)
3. L'importance du portrait moral
• Le lecteur comprend la personnalité du héros par l’analepse de son passé.
• Elle grandit dans un milieu exclusivement féminin (mère + préceptrices) et loin de la cour dont elle ignore tout. C’est pour cela qu’elle suscite tant d’admiration : la cour ne la connaît pas.
• Les valeurs inculquées par Madame de Chartres déterminent la personnalité de sa fille. Ces valeurs sont celle d’une femme idéal et parfaite : « lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable »/« cultiver son esprit et sa beauté »
II. Une éducation irréprochable
1. Eloge de Mme de Chartres chargée de l'éducation de sa fille
• Une femme méritante : elle s’est chargée seule de l‘éducation de sa fille (elle aurait pu la mettre dans un couvent) après la morte de son mari : « Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres »
• Elle s’est retiré de la cour : « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour » pour l’éducation de sa fille. Les expressions « elle ne travailla pas seulement à » et « elle songea aussi à ». « cultiver » suggère un travail régulier, patient, long et minutieux.
• Elle est représenté comme moralement irréprochable avec de nombreuses qualités : superlatifs « extrêmement » et « extraordinaire »/rythme ternaire : « dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires »
2. Une Éducation anti-conventionnelle
• L’éducation que Madame de Chartres donne à sa fille est originale et se distinguent des autre mères : « La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner ». Elle ne cache pas les dangers
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