Commentaire, la princesse de Clèves, Mme de la Fayette

Oral francais : La princesse de Clèves

Intro :

• Cet extrait issu du livre « la princesse de Clèves » date du 17 e siècle. Il appartient au mouvement littéraire de la préciosité qui date du XVIIe siècle et qui consiste à adopter un langage et des manières raffinés. Ce roman est d’ailleurs l’un des premiers comportant une héroïne. Parmi les œuvres les plus célèbres de Mme Lafayette en incluant la princesse de Clèves on y retrouve à ces côtés La Princesse de Montpensier, et Zaide. Cet extrait de la princesse de Clèves est situé au début du livre et présente l’éducation que la sublime Mlle de chartres a reçu ainsi que son entrée à la cour qui ne semble laissé personne indifférent
• Lire le texte
• . Ainsi nous allons voir en quoi l’antagonisme opposant l’éducation de l’héritière et sa beauté séductrice inscrit il notre héroïne dans son époque ? En premier temps nous allons donc analyser l’éducation hors du commun de l’héritière en second temps nous verrons en quoi mlle de chartres représente une beauté parfaite et enfin nous nous intéresserons à l’héroïsme du personnage et à la critique.

I)Une éducations peu commune

A) L’éducation vis-à-vis des hommes

En premier temps l’éducation de la jeune fille a été uniquement féminine puisqu’elle n’a eu quasiment eu aucune figure paternelle suite à la mort de son père. Ainsi « Son père était mort jeune » Cette ignorance de l’homme explique donc l’éducation que sa mère lui porte. Ainsi sa mère « lui contait le peu de sincérité des hommes leur tromperies et leurs infidélités (…) ou plongent les engagements ». L’énumération présente crée une amplification des points négatifs du mariage. Mme de Chartres lui donne une éducation notamment moral. L’éducation lui fait donc comprendre qu’elle doit se préserver des hommes néfastes qui l’entoure et qui sont uniquement intéressé par sa beauté. Sa mère lui dit également qu’une femme ne peut être heureuse uniquement si elle « aime son mari et d’en être aimée ». Mme de Chartres n’est donc pas comme les autres mères de son époque puisqu’elle lui parle de l’amour « elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour « 

B) Une mère pensant agir au mieux

Tout d’abord on peut remarquer que la mère se consacre entièrement à l’éducation de fille et est fier de celle-ci. En effet la future princesse est considérée par sa mère comme une fille dont « la vertu et le mérite était extraordinaire ». Cette phrase est d’ailleurs l’une des nombreuses hyperboles présente dans le texte. De plus, l’utilisation d’adjectifs mélioratifs montre que la mère lui a inculqué certaines valeurs : « lui songea à donner la vertu et à lui rendre aimable » Dans cette phrase on peut d’ailleurs voir une anaphore de « elle lui » qui crée une insistance sur l’éducation, la transmission. La jeune fille parait donc comme avoir un comportement exemplaire. Mlle de Chartres avait eu beaucoup de demande de mariages mais sa mère « ne trouvait presque rien digne de sa fille ». Elle nous montre donc que sa fille n’est pas n’importe qui et qu’elle ne souhaite pas la « marier » à n’importe qui non plus, cependant la voyant grandir elle souhaitait « la mener à la cour »

II) Une beauté parfaite

a)La description de la future héritière

La description de Mlle de Chartres dresse le portrait d’une jeune fille qui correspond totalement aux idéaux de beauté de l’époque. Ainsi « la blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais qu’a elle ». Cette hyperbole amplifie sa beauté et donne au lecteur une image exacte des princesses typique. La jeunesse qui est associé à la beauté est d’ailleurs précisée « l’extrême jeunesse » elle est d’ailleurs amplifiée grâce à l’adjectif « extrême ». De plus pour insister sur la beauté de la future héritière le mot beauté est répéter plusieurs fois dans le texte. Le terme « une beauté » utilisé au début du texte est une métonymie et désigne donc Mlle de chartres. Enfin la description de son visage nous décrit encore une beauté parfaite « tous ses traits était réguliers et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes » elle semble donc ne présenter aucun défaut.

b) Une entrée remarqué par toute la cour

En effet l’entrée à la cour de Mlle de Chartes ne passent pas inaperçu à cause de sa beauté dès la première phrase d’ailleurs on évoque son entrée à la cour. Ainsi « Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite » déjà on observe que l’auteur utilise le pronom impersonnel « il » pour la désigner ce qui donne un effet d’apparition soudaine, ensuite une gradation est visible tout au long de cette phrase pour finir sur « une beauté parfaite » qui est d’ailleurs un pléonasme. Enfin cette jeune fille inconnue de la cour attira les regards de tout le monde à son entrée à la cour : « elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » Par sa beauté elle est donc représentée comme encore plus belles que tous ces gens de la cour et donc supérieur.  Même le vidame de Chartres à son arrivée « fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres » on a d’ailleurs encore une insistance sur la beauté avec l’adjectif « grande ». Ainsi on peut donc affirmer que Mlle de Chartres reçoit de nombreux éloges de la part des personnes de la cours et provoque donc une grande admiration ?

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