LA n°1 La princesse de Clèves Mme de La Fayette, 1678
Analyse sectorielle : LA n°1 La princesse de Clèves Mme de La Fayette, 1678. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thibaut Romain • 11 Janvier 2016 • Analyse sectorielle • 883 Mots (4 Pages) • 3 376 Vues
LA n°1 La princesse de Clèves Mme de La Fayette, 1678
Introduction : Cet extrait est issus de la 2ème partie du roman la princesse de Clèves de Mme de la Fayette en 1678, l’intrigue de ce roman a pour toile de fond la cour du roi Henri II. La princesse de Clèves, jeune fille belle et de grande naissance, a été marié à un homme qu’elle ne fait qu’estimer : le prince de Clèves. L’amour de ce dernier ne parvient pas à éveiller le coeur de la jeune femme qui s’éprend du duc de Nemours. Cette scène est une scène de révélation : à l’occasion de l’accident du duc l’amour de la princesse de Clèves se montre au grand jour.
La scène de tournois est une scène classique dans le roman héroïque à l’époque. Ici cette scène n’est pas conventionnelle car Nemours tombe et a un malaise. Il est donc mis en difficulté et cette scène devient alors une scène de désordre entraînant la réaction de la princesse. C’est un espace de la vie mondaine de la cour. Il y a toujours un code à respecter et le paraître est essentiel dans ce lieu. Dans cette société roi = force, il décide de tout
Les personnages par leurs noms participent à encrer le texte dans un cadre historique et surtout dans l’espace de la vie mondaine dans laquelle le divertissement a une grande place. Il va y avoir une tension, un paradoxe : c’est du divertissement mais aussi un modèle moral qui est attendu. À cette époque il y a beaucoup de pièces de théâtre, les romans peu nombreux sont le plus souvent héroïques où les personnages sont idéalisés et il y a une grande place pour l’amour. Or il y a une scène héroïque où le héros montre son courage. Dans cette scène héroïque présente ici, c’est le roi qui est la cause de l’accident alors que le roi est censé être parfait. L’attention se déplace alors sur Nemours, et le balancement se fait à la ligne 3, le héros tombe dans cette scène. Il y a le lexique de la violence « tomber » « blesser » qui indique le courage de Nemours mais le pose aussi dans une posture de vulnérabilité alors qu’un héros ne doit normalement jamais le surprendre. Cet accident ne dévalorise pas le perso car il l’a fait pour sauver le roi comme le montre le CC de cause.
C’est un épisode mis en scène à travers le jeu de regard, en effet le point de vue et le regard changent incessamment. Cela permet d’être au plus prêt des personnages et de leurs sentiments, et ça créée une certaine attente pour engendrer de l’intérêt au récit. Début = externe (3 premières lignes), ensuite focalisation sur Nemours et la réaction du public notamment par le pronom indéfini « on » qui englobe tt les personnages ce qui met donc en avant la réaction. C’est ensuite grâce au regard de Mme de Clèves « cru plus blessé que les autres » montre son appartenance au groupe mais en même temps son caractère irrégulier et son amour pour Nemours : objet principal de la scène. L’originalité de la narration est de voir le point de vue de De Guise (l.8) ça crée un effet de mise en abîme et ça met en valeur l’action car grâce à De Guise on voit ce que voit toute la cour : situation triangulaire entre les 3 perso. Enfin, le point de vue retourne au couple, le groupe s’efface et laisse place à un échange de regards entre Nemours et Clèves.
Désarroi, inquiétude : à
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