Plan détaillé: le dormeur du val - Rimbaud
Fiche : Plan détaillé: le dormeur du val - Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Veronique Chalifoux • 21 Février 2017 • Fiche • 1 239 Mots (5 Pages) • 5 486 Vues
Volet 1 : Le tableau synthèse
« Le dormeur du val », de Rimbaud
Veuillez répondre aux questions dans les espaces prévus à cet effet.
RÉSEAU DE SENS | ||||
Repérage des illustrations | Interprétation | |||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | ||
Champs lexicaux | 1. a) | Nature : « chante une rivière » (v. 1) « aux herbes des haillons d’argent » (v. 2) « soleil […] luit » (v. 3-4) « val qui mousse de rayons » (v. 4) « lumière pleut » (v. 8) « montagne fière » (v. 3) Soldat : « jeune » (v. 5) « bouche ouverte » (v. 5) « tête nue » (v. 5) « nuque baignant dans le frais cresson » (v. 6) « étendu » (v. 7) « pâle » (v. 8) « dort » (v. 7) | 1. b) | Opposition entre le soldat et la nature : Nature vivante et dynamique opposée au soldat passif, immobile; OU Belle nature remplie de la lumière du soleil qui fait briller l’eau (« haillons d’argent ») et du bruit d’un cours d’eau (« chante une rivière ») opposée à l’état du soldat qui est « pâle » dans la lumière et dont la pose suggère qu’il est tombé là où il se trouve : bouche ouverte, nuque dans le cresson, pieds dans les glaïeuls. |
Vocabulaire connotatif (sens) | 2. a) | Nature « C'est un trou de verdure où chante une rivière » (v. 1) « où le soleil […] luit » (v.3-4) | ||
2. b) | Soldat « Souriant comme/Sourirait un enfant malade » (v. 9-10) | |||
Champ lexical | 3. a) | Thème Mort | 3. c) | Effet de l’ambigüité Rimbaud donne l'impression que le soldat ne fait que dormir, étendu sur la pelouse. Ce n'est seulement qu'en portant attention aux derniers vers que le lecteur peut réaliser que le soldat est mort, blessé par balle à la poitrine. |
3. b) | Mots « bouche ouverte » (v. 5) « nuque baignant » (v. 6) « dort » (v. 7) « étendu » (v. 7) « pâle » (v. 8) « souriant comme […] malade » (v. 9-10) « la main sur sa poitrine » (v. 13) « Il a deux trous […] droit » (v. 14) | |||
Champ lexical | 4.a) | Passage « Nature, berce-le chaudement : il a froid. » (v. 11) | 4. b) | Justification du choix Dans ce passage, Rimbaud demande à la nature de réchauffer le soldat. Ce dernier, mourant, a froid. L'auteur demande aussi à la nature de bercer le soldat, comme s'il lui demandait de l'aider à s'endormir profondément, à mourir. En somme, Rimbaud décrit les derniers moments du soldat, qui se laisse tranquillement « bercer » vers la mort. |
Déduction | ||||
5. a) b) | Thèmes opposés : Vie et mort Il est tragique de voir le jeune homme mort dans un lieu où la vie continue, dans un décor magnifique; cela accentue le sentiment d’absurdité de cette mort. |
RÉSEAU D’IMAGES | |||||
Repérage des illustrations | Interprétation | ||||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | |||
Comparaison | 6. a) | « Souriant comme/Sourirait un enfant malade » (v. 9-10) | 6. b) Sens de la comparaison : Jeunesse du soldat soulignée en le comparant à un enfant. Le sourire évoque la résignation d’un être sans défense devant le destin. Le faible sourire de l’enfant malade souligne la fragilité du jeune soldat. La guerre a fauché la vie d’un jeune innocent. | ||
Personnification | 7. a) | « Nature, berce le chaudement » | |||
7. b) | Figure de style Métaphore | « Trou de verdure » (v. 1) | 7. c) | Sens de « trou de verdure » : La tombe du soldat. Le trou d'un tombeau. | |
7. d) | Rôle de la nature : La nature accompagne le jeune homme dans sa mort, tout en l'accueillant. La nature devient le berceau du soldat. | ||||
8. b) | Figure de style anthitèse | 8. a) | Deux oppositions « berce-le chaudement : il a froid. » | 8. c) | Effet de l’opposition Le chaud de la nature crée un contraste avec la froideur de la mort. |
Déduction | |||||
9. | Le tragique de la guerre Les premières strophes suggèrent un paysage magnifique, accueillant tandis que les dernières décrivent un jeune homme mourant. La nature, si belle et accueillante cache l'horreur de la guerre. |
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