Le dormeur du val, Rimbaud

Le dormeur du Val, Arthur Rimbaud :

Rimbaud, un jeune  poète mais déjà très engagé.

Au moment où Ribaud écrit son poème, en France, se déroule la guerre contre la Prusse. Les troupes allemandes emmenaient par Bismarck assiègent Paris.

Rimbaud aura une enfance difficile, il fera plusieurs fugues, il ira même jusqu’en Belgique.

Ses talents littéraires seront très vite reconnus par son professeur de français. À l’âge de 17 ans, il aura écrit toute son œuvre.

A 18 ans, il décide de passer dans le monde de l’action et abandonne l’écriture qu’il juge trop facile et partira en Afrique pour faire du trafic d’armes. Rimbaud a côtoyé de nombreux poètes dont Verlaine qui a été son amant. C’est l’un des auteurs/poètes qui a développé un nouveau genre poétique : le poème en prose, dans son recueil : les Illuminations.

Ce poème dénonce la mort des jeunes soldats d’autant plus que Rimbaud doit se sentir proche de ses jeunes car quand il écrit le poème il a 16 17 ans.

I/ Un cadre presque idyllique :

1. Une nature vivante et très présente :

   - Dès le début du poème Rimbaud pose le décors « c’est ». Il donne le lieu comme si narration.

   - « chante rivière » → personnification, ambiance positive

   - la nature semble se mettre en mouvement pour faire une ronde joyeuse autour de l’homme allongé : elle chante, berce…

   - l’eau est aussi très présente et est symbole de vie et de mouvement.

   - « mousse » → métaphore du val qui devient végétal : symbole de vie.

1. Un cadre agréable :

    -  le soldat semble confortablement installé dans son « lit vert », « souriant », « la nuque dans le frais cresson ». La Nature le « berce », la montagne « fière » semble veiller sur lui comme autant de figures maternelles que le poète évoque.

   - le jeune homme est comparé à un enfant

   - « tête nue » → on peut penser que le soldat est en train de dormir, qu’il est relaxé.

   - « baignant » → aspect agréable paisible

   - « frais » → peut-être le matin, jeunesse

II/ Une réinterprétation :

1. Un changement de décors :

    - « haillons » → vêtements abîmés et charriés par la rivière. Ils n’ont pas de propriétaire. Le décors agréable bascule donc vers qq chose d’inquiétant.

   - v.12 → alexandrins qui s’enchainent sans coupure : calme avant la tempête, métaphore de la vie qui passe et de la mort qui arrive.

   - v.3-4 → rythme en rupture qui commence à casser l’ambiance agréable du début.

   - Rimbaud accorde gde imptce à la position du soldat.

   - « frais » → annonciateur de mort.

   - dernière strophe : 1ere marque de négation qui annonce négation finale de la vie.

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