La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette
Commentaire de texte : La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar itron67 • 9 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 972 Mots (4 Pages) • 564 Vues
Née en 1634 à Paris, Mme de La Fayette est une écrivaine du classicisme en d’autre thermes un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’homme franc et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison. Elle était l’une des rares femmes écrivaines durant l’époque. C’est en 1678 qu’elle publie sous forme anonyme l’une de ses œuvres nommé La Princesse de Clèves qui sera l’objet d’étude de notre commentaire. Ce roman possède quelques registres qui sont : le registre tragique, lyrique, réaliste et pour finir le registre polémique. Cette œuvre est considérée comme un roman moderne autrement dit un roman réaliste. L’auteur décida de retranscrire sa vie dans la Cours dans ce roman, nous pouvons comprendre cela car le roman se déroule lui aussi dans une Cours (Cours d’Henry II). En résumer cette œuvre met en scène une jeune femme d’une grande beauté, élevée dans la rigueur et la vertu : Melle de Chartres qui peu de temps après son mariage avec le Prince, la Princesse rencontra M. de Nemours, un homme dont elle tomba sous le charme, mais leur amour sera impossible.
Dans l'épouvante de cette scène de rupture où les amants se parlent pour la première fois en dehors de la Cour, la princesse fait le choix du renoncement. Elle estime qu'ils sont tous deux responsables de la mort du duc. Dès lors, c'est un devoir moral, bien qu'imaginaire, que de renoncer à l'être qu'elle aime. Au moment où la Cour accompagne Elizabeth II en Espagne, la princesse part dans les Pyrénées: l'Histoire et l'histoire personnelle se mêlent en unissant les deux figures féminines dans la souffrance. L'héroïne tombe alors dans une maladie violente.
Comment cette épreuve marque-t-elle son caractère ultime et dans quelle mesure témoigne-t-elle de l'esprit de l'œuvre ?
- Etats d'esprits de la Princesse
- Une nouvelle échelle de valeurs
Avant le commencement du monologue l’auteur nous décrit l’état et les pensées de la Princesse. Premièrement les soupçons qu’elle avait sur M. de Nemours sont confirmés, désormais elle ne doute plus sur l’infidélité de son amant : l.468 « Quoique les soupçons que lui avait données cette lettre fussent effacés. ». Elle est persuadée que c’est lui qui l’a écrit ce qui portera sur une confusion, qui déclenchera un sentiment de jalousie chez la princesse : l. 465 « de la jalousie » À la suite de cela la narratrice illustre un portrait péjoratif de M. de Nemours due à sa légèreté parmi les femmes, la Princesse s’étonne même pourquoi elle ne sait pas poser la question plutôt sur la sincérité et la fidélité du Duc. Pour illustrer ce portrait l’auteur décide de passer par une comparaison : l.472 « Elle fut étonnée de n’avoir point encore pensé combien il était peu vraisemblable qu’un homme comme M. de Nemours […] fût capable d’un attachement sincère et durable. ». Et c’est là qu’elle commença à se questionner elle-même.
- Le corps au service de l’esprit
Suite a la découverte de cette lettre la Princesse commença à se questionner sur elle. Nous pouvons observer ici une suite d’interrogations mais également une répétition sur l’expression « Veux-je » qui peut être traduit par un monté en stress de la princesse à la suite de la terrible découverte : l.479 « veux-je faire ? Veux-je la souffrir ? Veux-je y répondre ? Veux-je m’engager dans une galanterie ? Veux-je manquer à M. de Clèves ? Veux-je me manquer à moi-même ? et veux-je… » En se questionnent de la sorte elle se demande ce que pense M. de Nemours de son coter, également comment elle doit réagir et pour finir ce qu’elle ressentira à la suite de cela.
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