Commentaire de texte: Femme noire, Léopold Sédar Senghor
Commentaire de texte : Commentaire de texte: Femme noire, Léopold Sédar Senghor. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noebazile • 21 Avril 2018 • Commentaire de texte • 1 055 Mots (5 Pages) • 4 483 Vues
Commentaire de texte: Femme noire, Léopold Sédar Senghor
Au cours du 20ème siècle, apparaît un nouveau mouvement littéraire et politique: la négritude. Ce mouvement , est défini par Aimé Césaire de la sorte: « La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture. », et rassemble des écrivains noirs francophones opposés au colonialisme. Parmi les principaux auteurs se trouve Léopold Sédar Senghor, né en 1906 au Sénégal, pays dont il sera le Président de 1960 à 1980. Il a également été le premier Africain à siéger à l’Académie française.
En 1948, il a publié Chants d’Ombre, un recueil de poème dont est tiré l’extrait que nous allons étudier: Femme noire. Véritable déclaration à sa première femme, nous pourrons alors nous demander, de quelle manière ce poème traduit il l’amour du poète. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la description physique faîte de la femme aimée, avant de nous intéresser à l’importance de l’origine de cette dernière. Enfin nous verrons en quoi la mise en forme du poème colle à la problématique.
Dans un premier temps, le poète nous donne une description physique de l’être aimé. En effet, on relève le mot « beauté » trois fois dans le texte (vers 2, 6 et 19). Le fait que cette notion de beauté revient à maintes reprises dans le texte, traduit l’admiration de l’auteur pour le corps de la femme. Dans la continuité de cette idée, Senghor nous parle également de « la douceur de ses mains » (vers 3), ce qui apporte un côté sensuel à cette description.
De plus, au vers 8, on relève la métaphore: « Fruit mûr à la chair ferme ». Cette métaphore nous fait comprendre que le femme en question, malgré son âge « avancé », garde un corps de jeune femme ce qui la rend attirante aux yeux de l’auteur. La différence d’âge est également souligné au vers 3: « j’ai grandi à ton ombre » où l’on peut comprendre que la femme était plus âgée et plus mature que le poète, et que par conséquent il vivait dans son ombre.
Enfin, on relève un chiasme au vers 2: « Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté ». On peut voir que les termes « couleur » et « forme » sont associés à « vie » et « beauté ». L’auteur souligne ici par le déterminant possessif « ta » que seule cette femme est importante à ses yeux et que son aspect physique représente son idéal.
Même si son aspect physique semble être une grande part de son amour, on remarque que Senghor accorde une importance aux origines de sa bien aimée.
Par ailleurs, le poète évoque les origines de cette femme.
Effectivement, Senghor nous parle d’abord de « Savane aux horizons purs » (vers 9), nous laissant ainsi deviner que cette femme vient d’Afrique. La savane est l’un des paysages Africains les plus représentatifs du continent, et est constitué de longues étendues d’herbes sèches et d’arbres. Cette savane n’est autre que la femme aimée, donc la « pureté des horizons » n’est en fait que la pureté de cette femme. L’auteur évoque dans le même vers une « savane qui frémis aux caresses ardentes du vent d’Est ». C’est ici une autre référence aux origines de la femme, avec
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