Analyse de la première partie du discours de Patrick Modiano
Fiche : Analyse de la première partie du discours de Patrick Modiano. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jamela • 7 Mai 2017 • Fiche • 541 Mots (3 Pages) • 1 586 Vues
Extrait A1 :
Qqn qui a des « rapports difficiles avec la parole » (l. 7)
A- Qqn qui ne peut pas parler par peur ou interdiction
• Peur de parler, de prendre la parole : « une certaine appréhension » : article indéfini + modalisateur + mot recherché = une très grande peur.
• En général, écrivains ont « souvent des rapports difficiles avec la parole ». Présent de vérité générale + Adverbes « toujours » + Notion d’habitude 9, 12
• Focalisation sur son cas introduit par double coordination « Et puis ». Cause de son époque à la sortie de la guerre qui imposait le silence aux enfants : « on ».
• Parole occasionnelle conditionnelle : « sauf, assez rares, s’ils »
B- Qqn qui le fait tout de même
• Prend la parole, ce 7 décembre 2014, pour son discours : Par obligation « je dois » (protocole du prix Nobel) + Discours de remerciement : 1e phrase du discours, montre son émotion « heureux » et « ému ».
• Ecrivains prennent la parole pour processus d’écriture : « Se pénétrer d’une atmosphère », « Se fondre dans la foule » afin de devenir anonyme = grand thème mondianien. Romancier = Enquêteur (« se fondre, questions discrètes »)
• Quand écrivain prend parole, càd rarement conjonction « si », il le fait avec maladresse : « difficulté d’élocution » soulignée par le balancement « tantôt… tantôt… » qui renforce l’antithèse « hésitante/rapide ».
Rapports ambigus avec l’écrit
A- Qqn qui est « doué pour l’écrit » (l. 8)
• Formulation modeste : Comparaison « plus doué pour l’écrit que pour l’oral » = Ne dit pas qu’il est doué pour l’écrit, dit qu’il est plus doué. Mais apparent : l’écrivain « peut paraître limpide » à l’écrit. En réalité, vient de la possibilité de se corriger à l’écrit (« raturer ses écrits, après de multiples ratures). Locution adverbiale Bien sûr.
• « Distinction », opposition entre l’oral et l’écrit vient de l’école: écrit et oral ne sont pas liés, malgré ce qu’on croit (5-6 : faire un discours n’est pas facile).
• Frustration causée par l’oral déclenche le désir d’écrire : Locution « d’où » = conséquence + Désir non maitrisé, plus fort que l’enfant : « m’a pris » = vocation.
• Qqlch de commun : comparaison « comme beaucoup d’autres » (modestie), pas de « je » mais « ils » (les enfants), puis « vous » (inclusion de l'auditoire). L’enfant qu’était Modiano prend la parole (« vous », verbes au futur) = Moment où l’on voit le jeune garçon timide qu’il était.
B- Le romancier est aussi qqn qui est « aveugle vis-à-vis » de son œuvre (l. 25)
• Modestie qui va jusqu’à aveuglement : Question style indirect (« pq vous m’aviez choisi »), naïveté expression « j’avais hâte » + Hyperboles « irréelle » : incompréhension face à la qualité œuvre
• Début de sa réflexion sur les liens romancier/lecteur : Rythme binaire « combien… combien… »
• Lecteur
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