Analyse la peste - Partie 3

Sq : Roman

Lecture Analytiques n°3 : L'Agonie de l'enfant

Introduction : (4ème partie 3ème section p195)

• Fin du moi d'octobre

 - la peste poursuit ses ravages

 - Dr Castel crée sérum qu'il va tester sur le fils d'Othon (le juge)

 - l'enfant est entouré de tous les perso importants (Castel, Tarrou, Grant, Rieux

• Lutte poignant pathétique de l'enfant contre le mal

 - scène mène à une morale sur le sens de la conviction humaine

Comment l’agonie de l’enfant est-elle mise en scène dans cet extrait ? (Annonce du plan)

1°) Une scène insoutenable

• Véritable scène de combat

 - plusieurs perso entourent le lit

 - 1 enfant en train de mourrir = réel combat entre l'enfant et maladie

• 3 moments ds le combat, marqués par nouvel assault qui met en branle tt le corps de l'enfant avec des moments de répit

 - "qui se raidit brusquement... l'enfant se détendit peu à peu"

 - "ce plier à nouveau avec un gémissement grêle... la bourrasque passée, il se détendit à nouveau"

 - "l'atteingnit à nouveau pour la 3ème... Fin"

• Le mouvement toujours le même

 - comme un ressort

 - mouvement s'intensifie petit à petit

• Gradation crescendo offensive de la maladie

 - la position du corps ("d'abord il se rédit, puis il se plie, enfin il se recroqueville")

 - gradation vers une issue inéductable = la mort est suggérée "qui avait déjà vu mourrir des enfants"; "le repos ressemblait déjà à la mort"

• Ménage de suspens dramatique

 - spectateurs témoins de cette scène et s'attendent à voir mourir l'enfant

 - impression que mort est la mais retardée

 - exacerbe caractère bouleversant de la scène +agonie

 - supplice pour l'enfant, torture

• Le narrateur mentionne pas émotions des perso qui entourent l'enfant

 - aucune parole échangée mais gestuelle

 - un regard que le lecteur comprend comme effroi du perso ("comme un echo";"il serrait fort la barre du lit"; d'étourne les yeux au regard du médecin")

• Façon pour le narrateur d'éviter le pathétique de la scène

 - mais pudeur domine dans récit

• Le narrateur a de l'empathie pour l'enfant

 - qu'on retrouve chez d'autre perso "petit enfant";"petit corps"

 - il use d'adj qui insiste sur la fragilité ("grêle, frêle")

 - et une vision poignate ("petit corps nu sous la couverture militaire") par contraste

2°) Mal dévastateur

• Face à cette violence des assauts de la maladie

 - réel combat de l’enfant contre maladie, il apparait complétement démunit, assiste amenuisement progressif " se creuse un peu au niveau de la taille, resta creusé"

 - comme s’il se vidé peu à peu de sa substance, de vidé de lui-même « sa chair fond »

 - se désincarne

 - corps réduit au squelette « carcasse, jambes osseuses »

• Perdu toute trace de vie « visage plombé » l’enfant

 - mort en surcit et son adversaire est d’autant plus redoutable qu’il n’a pas de visage

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