Lecture Analytique La Peste Partie 1 Section 4
Dissertation : Lecture Analytique La Peste Partie 1 Section 4. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lololegall • 8 Mai 2014 • 1 363 Mots (6 Pages) • 5 848 Vues
Lecture Analytique n°1:
La Peste partie 1, section 4
Introduction générale :
La Peste est un roman d’Albert Camus publié en 1947 qui permit en partie à son auteur de remporter le prix Nobel en 1957. Né le 7 novembre 1913 en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 dans l'Yonne, il est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. Sa critique du totalitarisme soviétique conduit à une dispute avec Jean-Paul Sartre.
L’histoire se déroule dans les années 1940. Il a pour théâtre Oran durant la période de l’Algérie française. Le roman raconte sous forme de chronique la vie quotidienne des habitants pendant une épidémie de peste qui frappe la ville et la coupe du monde extérieur.
Le livre est divisé en 5 parties, elles-mêmes divisées en section.
Introduction de l’extrait :
Cet extrait est la section 4 de la partie 1. Lors de celui-ci, l’intensité dramatique augmente et l’on prononce pour la première fois le mot « peste ». Ainsi le mal est identifié et cela rend le passage important.
Problématiques :
Par quels procédés l’intensité dramatique est -elle mise en place (accentué) ?
Plan :
I. Le réalisme de l’extrait
a) Une évocation détaillée des symptômes de la maladie
b) Un récit progressif des évènements
II. Dramatisation et suspense
a) Le suspense
b) Critique des autorités et des journalistes
III. Le tragique
a) La population
b) Les responsables
c) Les médecins
I. Le réalisme de l’extrait
a) Une évocation détaillée des symptômes de la maladie
La description très précise de la maladie concerne la première partie. On peut dire que Camus travaille à la manière des naturalistes car il a surement dut se renseigner dans le domaine pour pouvoir faire une sorte de compte rendu clinique durant lequel le vocabulaire médicale est très présent « ganglions », « suppurer », « abcès ». Les gestes sont également précis : « deux coups de bistouri »
Rieux a pris des notes « notes professionnelles » et il fait une description assez neutre comme un vrai médecin. Il est donc construit pour ressembler le plus possible à un vrai médecin.
La scène est très réaliste et Camus ne craint pas de choquer.
De plus, la souffrance du malade n’est pas évoqué mis à part « écartelé »
b) Un récit progressif des évènements
La maladie se repend, se généralise pour devenir une épidémie.
En effet les termes employés « un voisin » puis « cas semblable » et ensuite « le malade » (dans ce cas, le malade englobe tous les gens atteint de la maladie) montre qu’on passe d’un cas isoler à des cas de plus en plus nombreux. On a donc une idée de quelque chose qui est de plus en plus général, on s’achemine vers une épidémie.
La maladie aussi progresse, au fur et à mesure qu’elle se transmet les symptômes sont inquiétants : « les ganglions étaient bien plus gros que ceux du concierge »
Par la suite, Rieux est vite débordé : « et, déjà on l’appelait ailleurs ». Ce qui nous montre bien qu’il a de plus en plus de malades.
Il y a une prise de conscience progressive de la réalité qui se manifeste surtout lors du dialogue entre les deux médecins.
Le récit de la maladie est très vraisemblable grâce au réalisme avec lequel il décrit à la manière d’un médecin. Le réalisme est ici très important pour que le lecteur croit a cette histoire qui en fait fausse.
II. Dramatisation et suspense
a) Le suspense
Les mots « épidémie » et « peste » sont prononcer à la fin du passage à contre cœur, mais on ne peut plus reculer face à l’évidence.
Tout d’abord, avant de prononcer le mot « peste » on utilise des périphrases pour faire monter l’inquiétude : « tabou », « mal curieux », « ce que c’est ». Ainsi les périphrases permettent de retarder l’appellation explicite de la maladie.
On
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