Analyse la peste - Partie 4, les confidences de Tarrou

Sq : Roman

Lecture Analytiques n°4 : Les Confidences de Tarrou

Introduction: (6ème section 4ème partie p)

• Situation centrée sur deux personnages Rieux + Tarrou,

 - ils se retrouvent dans un lieu propice à l’intimité

 - terrasse qui domine à la ville. ("Comme si la peste n’était jamais montée là").

• Tarrou veut prendre le temps d’expliquer à Rieux qui il est vraiment.

 - Avant cet extrait (p248) tarrou affirme "je souffrais déjà de la peste bien avant de connaitre cette ville et cette épidémie"

 - donc il fait confidence à Rieux

 - Long discourt à caractère autobiographique où Tarrou expose ce qu’il entend par cette métaphore.

1°) Récit d'un souvenir fondateur

• Décomposition en 3 temps

 • 1er tps = révélation

 - Tarrou découvre qu’un homme se cache derrière le coupable et il est quasi hypnotisé par le perso "figure de l’inculpé" qui domine

 - Tarrou en fait vraiment son portrait comme les journalistes troquent la silhouette d’un inculpé "le poil roux, le nœud de sa cravate, les ongles rongés"

 - il en fait un véritable portrait vivant

 • 2e  tps se déplace vers le point de vue Tarrou adolescent

 - car les émotions de Tarrou sont mentionné lors du procès "je sentais";"me serre le ventre"

 • 3e tps a pour centre le magistrat, le père de Tarrou

 - nouvelle esquisse brossée "robe rouge";"sa bouche grouillait"

 - réel critique, violente, de la sentence, véritable condamnation de la justice, qui sera à l’origine de la révolte de Tarrou, d’abord contre son père puis contre la peine de mort.

 - souvenir apparait comme une expérience décisive pour l’adolescent,

 - tournant marqués dans le texte par pls indices temporels "brusquement";"jusqu’ici" et dans la phrase juste après l’extrait "à partir de ce jour".

 - Caractère exceptionnel de ce moment est décelables par des hyperboles qui disent l’intensité de la découverte "un instinct formidable comme une vague";"aveuglément entêté"

• Journée fondatrice pour Tarrou car elle marque l’engagement de ce perso contre tous ce qui peut donner la mort et qu’il appelle métaphoriquement la peste.

2°) Une Rhétorique persuasive

• Long discourt et Tarrou cherche à toucher

 - le locuteur oriente la sympathie de Rieux + lecteur vers l’accusé

 - l'accusé est présenté comme un être faible, qui inspire la pitié, pls adj "petit, pauvre"; " une 30 d’année"

 - use périphrase pathétique "ce malheureux";"pour nous attendrir"

 - et le présente comme un animal "hiboux éfarouché"

 - mais un animal que l’on traque, formule qui clos le portait raisonne et contraste avec la mort qui l’attend "il était vivant"

• A l’opposé de ce perso, on a le magistrat qui suscite une forte antipathie car n’a pas de sentiment "ni bonhomme ni affectueux "

 - dénote le fait que c’est un homme sans humanité

 - + métaphore animale qui lui est attribuer "sa bouche grouillée de phrases comme des serpents"

 - connoté très négativement, comme si les paroles rejetées du venin, mortel.

• Présentation manichéenne des 2 perso 1 bon l’autre mauvais

 - mais elle permet la dénonciation de Tarrou

• Inversions des valeurs

 - théoriquement parlant c’est le juge qui devrait avoir le principe de justice mais ce n’est pas le cas

 - remplit de préjugés

 - il est présumé coupable et donc c’est la peine de mort

• Discourt de Tarrou inverse les catégories de juste et d’injuste

 - le coupable devient une victime

 - Tarrou ne mentionne même pas le chef des inculpations, on ne sait pas pourquoi "il n’importe de quoi"

 - il va même laisser planer le doute sur sa culpabilité "je crois"

 - de plus en parralèle "effrayé par ce qu’il avait et ce qu’on allait lui faire", ça établie une équivalence entre le crime et le châtiment

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