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Analyse de « Dans mes discours on trouve toutes les vertus de l’égalité » de Olympe de Gouges.

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Par   •  3 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 468 Mots (6 Pages)  •  460 Vues

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Postambule

INTRODUCTION :

« Dans mes discours on trouve toutes les vertus de l’égalité » de Olympe de Gouges.

OG de son vrai nom Marie Gouze est une femme de lettre du 18e. Fille illégitime et marié contre son gré elle va alors rester veuve à la mort de son mari pour garder sa liberté de publication. Ensuite après être allé à Paris elle change de nom pour paraitre noble et fréquente l’aristocratie.

Dans ses écrits elle fait part de son combat contre les injustices comme celles entre les H et les F ou encore l’esclavage. Ses œuvres progressistes l’inscrivent alors dans le courant des Lumières.

Ainsi OG se démarque surtout avec la volonté d’obtenir l’égalité entres les H et les F, principe qu’elle défend dans La Déclaration des droits de la femme publié en 1791.

La Déclaration des droits de la femme est une réécriture améliorée de la DDHC qui permet de faire évoluer la société car elle appelle à la révolution en reprenant les mêmes idées de la DDHC tout en ajoutant les femmes et les idéologies des Lumières. Or OG va être guillotiner en 1793 pour avoir critiqué la révolution et le régime de Robespierre.

Le postambule de la DDFC qui est un texte de conclusion dans un texte de loi résume le combat de OG contre la soumission des femmes dans cette société juste pour obtenir l’égalité et donc elle va proposer des solutions concrètes pour établir cette égalité.

TEXTE :

Début :

A la phrase 1 du Postambule, elle emploie l’impératif avec « réveille-toi » et elle utilise la métaphore du réveil pour donner l’ordre de réagir afin d’arrêter la soumission que les femmes subissent. On voit qu’elle s’adresse aux femmes avec l’apostrophe de « Femme ».

Ensuite le terme tocsin signifie que la situation est urgente car « tocsin » était utiliser en situation de guerre et donc dans ce cas-là c’est une guerre au préjuger et au patriarcat et l’expression « dans tout l’univers » signifie que cette situation concerne tout le monde, on peut donc parler d’hyperbole.

« Reconnais tes droits » revient à la même idée que « réveille-toi » pour pousser les femmes à s’inscrire dans la constitution.

A la 2e phrase il y a une énumération des cibles que visent les philosophes des Lumières, elle regroupe toutes ces idées au moyen de la raison et de la nature. « Puissant empire » est une hyperbole, on peut voir que « puissant » renvoie au pouvoir et « empire » également.

« N’est plus » est une négation temporelle qui permet de montrer que ce temps est révolu.

 « Flambeau de la vérité » à la 3e phrase est une métaphore de la lumière soit les idées des philosophes des Lumières. Cette métaphore permet de représenter la puissance de la vérité et du siècle des Lumières.

Ensuite il y a une connotation négative à « sottise et de l’usurpation ». Ces termes négatifs sont métaphorisés sous le sens des nuages qui représentent métaphoriquement l’obscurantisme et donc les Lumières s’oppose à l’obscurantisme.

Olympe de Gouges utilise l’image de l’esclavage à la 4e phrase pour décrire comment les hommes se sont affranchit.

La répétition de « devenu » qui normalement invoque à l’évolution montre cette fois ci une régression. En effet une fois que les femmes ont aidé les hommes ils sont alors devenus injustes alors que normalement ils auraient du tout partager et ils ont fait le contraire.

 A la dernière phrase de la 1ere partie la double apostrophe de « femme » est utilisé pour attirer l’attention. Ensuite la question rhétorique est plus une injonction qu’une vraie question.

Olympe de Gouge défend alors la fin de l’aliénation des femmes dans ce système de misogynie.

Milieu :

La 2e partie commence par une question qui semble rhétorique mais elle y répond. C’est structuré de façon question/réponse qui rappelle la forme oratoire. Les réponses se succèdent avec des phrases courtes et sans verbe et cela donne l’impression d’être dans un dialogue, c’est une manière qui lui permet de parler à son lecteur, pour que le rythme soit plus attrayant et donner plus de dynamisme afin de capter l’attention.

Ensuite nous avons une démarche maïeutique qui sert à ce que les femmes réfléchissent.

La phrase 7 contient un parallélisme de construction « un mépris plus marqué, un dédain plus signalé » qui insiste sur ses propos.

A la phrase 8 il y a le champ lexical du pouvoir qui s’oppose au champ lexical du vice.

 Dans cette 2e partie elle confirme la thèse qu’elle a exploiter avant en donnant des preuves concrètes de la soumission des femmes.

Ensuite elle accumule les phrases non verbales pour donner un rythme haché à son discours.

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