Plan de commentaire: Le dormeur du val, Rimbaud

Intro :

Arthur Rimbaud est un poète français né en 1854 et est mort à l’âge de 37 ans .Agé de seize ans, lors d’une fugue, Rimabaud est profondément  marqué par la mort et les cruautés dans le contexte de la guerre franco-prunienne .  Le dormeur du val issu d recueil « Poésie » est écrit en 1970 sous le contexte de cette guerre.
Ce poème est un sonnet en alexandrins composé de deux quatrains et deux tercets. Dans ce sonnet, Rimbaud fait découvrir au lecteur la mort d’un soldat.
Nous allons essayer de comprendre  comment Rimbaud détourne le registre lyrique dénoncer l’injustice et  l’horreur de la guerre.
Premièrement nous allons montrer en quoi ce poème est lyrique puis nous évoquerons l’opposition par le personnage qui est mort sur scène. Ainsi, nous étudierons en quoi la chute d poème surprend le lecteur.

1. Un poème lyrique

• Nature

-Dynamisme, son mouvement = grande impression de vie : enjambements : ex : v 1 à 3 (effet de cascade) «v 3 sur le 4
-4 éléments sont mentionnés= équilibre de la nature

• Un paysage lumineux et protecteur
  -Champ lexical de la lumière : soleil v 3 et 13, lumière v 8 et les termes « luit » et « rayons » encadrent le v 4.

-Personnification de la nature à l’aide de plusieurs termes : « où chante une rivière » / « haillons » « montagne fière » ou encore « berce-le ».

-Rôle maternel de la nature : « berce-le »

Après avoir décrit le paysage qui se trouve en une totale harmonie naturelle, Rimbaud décrit un soldat qui git au milieu de ce paysage.

1. Un homme sans vie

• Termes qui présentent une ambiguïté

-Description transitive et extérieure : on évoque d’abord sa jeunesse (allure générale), sa bouche, sa tête, sa nuque… « jeune »  « pale »
-Comparaison avec un enfant = + caratère maternel nature, vulnérabilité du soldat : « comme un enfant souriant » « lit »

• Un sommeil éternel
  -champ lexical du sommeil abonde : dormeur dans le titre/ étendu v 7/ lit v 8/ somme v 10/ berce v 11 et « dort » répété 3 fois.
  -Importance de la position : statique, « tranquille » v 14 mais la répétition du verbe « dormir » finit par donner l’impression d’une redondance inquiétante.

« Il est étendu étendu dans l'herbe » « Les pieds dans les glaïeuls »= fleurs funèbres
Par ailleurs « il a froid »=mort + « trous »= tombeaux

Rimbaud met en opposition donc la nature  qui est passive et harmonieuse avec le personnage du soldat mort et utilise l’ambigüité des termes pour faire comprendre que cet homme est mort. La chute qui surprend le lecteur invite à une dénonciation de la violence de l’homme.

1. Dénonciation de la guerre

• Ligne narrative

-Succession des évènements : 1 strophe= paysage ; 2 strophe= connaissance du soldat ; 3 strophe= rigidité du soldat + chute=moooort

• Oppositions

-La nature vivante s’oppose à l’inertie, à la mort ; « froid » mort vs lumière de la nature ; couleurs chaudes (rouges=sang) aux couleurs froides (vert=nature)

• Dénonciation indirecte
  -Verbes communs appliqués au soldat souligne la banalité de la situation (= un soldat parmi tant d’autres).

-Plus rien ne bouge, "la narine" et "la poitrine "ne réagissent plus. Il ne respire plus, il est donc mort.
-Idée de situation politique par la mention du « soldat » (seule référence militaire= accentue une réalité politique.

Conclusion : Dans ce poème, Rimbaud dénonce une réalité politique en opposant un apparent lyrisme a la mort d’un soldat

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