La Princesse de Clèves, Mme de la Fayette
Compte rendu : La Princesse de Clèves, Mme de la Fayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar papateventile • 11 Novembre 2019 • Compte rendu • 763 Mots (4 Pages) • 545 Vues
Mme de la Fayette entre dans l'aristocratie grâce à son mariage avec le comte de la Fayette. Son nouveau statut social lui permet de tenir un salon où elle invite intellectuels et écrivains. Elle développe ainsi une grande amitié avec le duc de La Rochefoucauld, un des maîtres du classicisme. Son œuvre majeure, La Princesse de Clèves, est publiée en 1678. Elle est considérée comme le premier grand roman de la littérature française car il est le premier qui dote son héroïne d'une psychologie complexe.
Le passage que nous allons étudier se situe au début du roman, l'héroïne est présentée à la cour d'Henri II pour la première fois. Le lecteur la découvre également pour la première fois. Son portrait s'inspire du roman héroïque et de la préciosité mais relève du roman psychologique par l'importance accordée au portrait moral et surtout à l'analyse à laquelle se livre Mme de la Fayette pour expliquer les vertus dont est dotée sn héroïne.
II. Une éducation irréprochable
1. Eloge de Mme de Chartres chargée de l'éducation de sa fille
- éloge de Mme de Chartres qui c chargée 2 l'éducation 2 sa fille et lui a transmis ses valeurs.
- Elle est présentée comme une femme méritante car était seule à élever sa fille après le mort de son époux. Elle abandonne vie mondaine pour se consacrer entièrement à l'éducation de sa fille « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour », faisant ainsi un sacrifice de soi.
- consacre toute son énergie à l'éducation complète de sa fille comme le montre l'opposition entre les expressions « elle ne travailla pas seulement à » et « elle songea aussi à ».
-« cultiver » suggère un travail régulier, patient, long et minutieux.
-narrateur insiste sur qualités morales, est présentée comme une femme « dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires ».
-Elle respecte le long deuil après la mort de son mari en s'éloignant longtemps de la cour.
-Elle est très fière des qualités exceptionnelles de sa fille, en partie responsable : « extrêmement glorieuse ».
-éloge plus appuyé ac narrateur utilise des superlatifs tels que l'adj qual« extraordinaire » et l'adverbe « extrêmement ».
Portrait suggére la perfection morale de Mme de Chartres qui est présentée comme irréprochable.
2. Préparation à la vie de cour et aux risques qu'elle comporte
-éducation de Mme de Chartres est originale par l'enseignement moral qu'elle donne à sa fille.
-narrateur insiste sur différence |e| Mme de Chartres et les autres mères.
-« La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner » :attitude habituelle des mères qui dissimulent les dangers de la séduction.
-phrase qui vient composée de courts segments séparés de point-virgules déclare Mme de Chartres ne cache rien à sa fille.
-anaphore de « elle lui » :implication de Mme de Chartres dans l'éducation de sa fille.
Mme de Chartres oppose deux attitudes : attitude des « hommes » que le pluriel englobe dans une catégorie générale, ils sont considérés comme des séducteurs :« leurs tromperies et leur infidélité » traduisent leur « peu de sincérité » ; et l'attitude des femmes qui se laissent abuser par ces séducteurs.
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