Etude VII : Le dormeur du Val, Rimbaud

Etude VII : Le dormeur du Val, Rimbaud

Introduction : Rimbaud autour du XIXème siècle, malgré des inspirations telles que le romantisme ou le réalisme, a renouvelé la poésie.

I a écrit très jeune et à un esprit contestataire. Il est connu pour sa liaison chaotique avec Paul Verlaine.

Ses 2 recueils sont Une saison en enfer et Illuminations (prose et vers libre)

Il écrit « Le dormeur Du val » en 1870 en réaction à la guerre contre la Prusse. C’est un sonnet en Alexandrins. Il y exprime sa révolte ; Un jeune homme qui paraît endormi dans la nature y est décrit.

-Comment ce poème dénonce-t ‘il la guerre ?

- Comment l’auteur dénonce-t-il l’horreur de la guerre en surprenant son lecteur ?

Dans un premier temps nous analyserons une scène relativement calme puis dans un second temps nous verrons le retournement de situation c’est-à-dire la surprise.

1. La nature

1. La nature

Elle est déjà présente dans le titre « du val »

=Omniprésente dans le texte « verdure », « riviere », « herbe », « lit vert », « glaïeuls », « soleil » : champ lexical de la nature.

-Personnification : « chante une rivière », « montagne fière »

-« Nature berce le » : sert à montrer le coté personnel de la nature, la nature est un personnage important.

-C’est un cadre paisible et bienveillant ; tableau calme, serein : rivière, montagne,les rayons du soleil.

- La nature à préparer un coin douillet au jeune homme : « lit vert », « trou de verdure » vers 6.

- Gaité de la nature « chante », »berce ». Elle est colorée « vert », « argent », « bleu ».

Transition : Cette nature bienveillante va servir de mère à un jeune homme endormit.

1. Le jeune Homme

Il est présent dans le titre «  le dormeur »

Il semble paisible « tete nue », « bouche ouverte », « étendu », »souriant »

Champ lexical du corps humain : « bouche », « tête », « pied », « narine »

Champ lexical des 5 sens :

-ouie : « chante »

-gout : « cresson »

-toucher : « main » « froid »

-vue : « les couleurs »

- odorat : « parfums »

Donne l’impression que le soldat est vivant.

Comparaison à un enfant / vers 9 et 10 «  comme » suppose sa jeunesse.

Champ lexical du sommeil : « berce », « somme », « dormeur »

Rejet au vers 7 : « dort » : mise en valeur du mot.

Un rejet (en poésie) : quand un mot est rejeté seul au vers suivant. Il est alors isolé en début de vers.

1. La surprise

1. La guerre

• Apparition avec le mot « soldat »
• «  la main sur la poitrine » signe patriotique
•  « cresson bleu », « trous rouges », « argent » : drapeau français, patriotisme.
• « la lumière pleut » = référence aux balles dans le ciel. « 2 trous rouges au coté droit » =euphémisme.
• Représentation non violente = Toutes dans l’euphémisme, pas de vision d’horreur
• Tableau peint (couleurs), constat de la scène, fin rapide, brutale sur 1 vers, chute tragique.

1. Les indices implicites

2 lectures possibles : on croit que l’homme est endormi ou on relève les indices implicites de la mort.

• 1ère strophe : « trou » = tombe.

« haillons » = vêtements déchirés

• 2ème strophe : « bouche ouverte », « tete nue »

« baignant » (sang)

« Pale », « dort » : euphémisme = mort (mise en valeur par le rejet)

• 3ème strophe : « glaieuls » (fleurs mortuaires)

« enfant malade » = euphémisme « somme » « froid »

• 4ème strophe : « dort », « tranquille »

v.12 : la négation « ne pas »= il est mort.

        Ref au jardin d’Eden

Ref au soleil = « Il dort dans le soleil »

Conclusion

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