A une passante, Baudelaire, 1857. Que représente la passante pour Baudelaire?
Commentaire de texte : A une passante, Baudelaire, 1857. Que représente la passante pour Baudelaire?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bilel2000 • 28 Juin 2017 • Commentaire de texte • 947 Mots (4 Pages) • 3 489 Vues
A une passante est un sonnet de Charles Baudelaire publié pour la première fois en 1857 qui appartient aux tableaux parisiens du recueil Les Fleurs du Mal. Ce poème raconte le passage, devant le poète qui est certainement assis à une table de café, d’une femme élégante qui retient son attention. Le sonnet est construit sur un thème romanesque, celui de la rencontre. Mais on retrouve aussi le thème de l'attirance féminine, la recherche de l'idéal et l'échec d'une relation qui laisse le poète désemparé
LECTURE/ PROBLEMATIQUE(On peut alors se demander que représente la passante pour Baudelaire ?)
Pour répondre a cette question, nous verrons dans une première partie le thème de la rencontre amoureuse a travers la passante qui incarne l'idéal de beauté pour Baudelaire(I). Esuite, nous verrons en quoi cette incarnation de la beauté subjugue le poète (II) et pour terminer le laisse avide de retrouver cet idéal brièvement aperçu (III)
I – Une passante qui incarne l’idéal de beauté baudelairien
A – Un cadre moderne et bruyant
Tout d'abord, on entre directement dans un cadre moderne et bruyant. Le vers 1 du poème nous met directement dans le décor des « tableaux parisiens » : il s’agit d’un Paris moderne et bruyant. La rue est présentée comme un milieu hostile. On observe une personnification de la rue (la rue hurlait) qui la présente comme une entité agressive. L’adjectif « assourdissante » souligne aussi ce vacarme urbaine.
Alors que le cadre du sonnet semble hostile, l’apparition d’une passante va, par un saisissant contraste, effacer cette cacophonie urbaine.
A – L'apparition de la passante
L'appariton de la passante est décrite en suivant le regard de Baudelaire. Il aperçoit d'abord sa silhouette(« Longue, mince, en grand deuil »), puis admire le geste de la main (« d’une main fastueuse »), le détail de la toilette (« le feston et l’ourlet »), la jambe (« sa jambe de statue »).
II – Un poète subjugué
A – La fascination du poète
Baudelaire est fasciné par l’apparition de la passante qui incarne son idéal de beauté. Son trouble se perçoit à travers le rythme haché du vers 6 et 7 qui traduit sa forte émotion intérieure (« moi ,je buvais, crispé : comme un extravagant, dans son œil, cieil livide où germe l’ouragan »).
L’adjectif « crispé » insiste sur sa paralysie. Baudelaire est paralysé, stupéfait.
B – L'idéal de l'amour
Le narrateur, face à cette apparition, ne peut être qu'un spectateur "paralysé", "fasciné", "médusé", souligné part le terme "crispé" au vers 6. Le narrateur a une réaction émotionnelle incontrôlée. La passante incarne si bien l’idéal de l’amour baudelairien que cette dernière a fait « renaître » le poète (v.10). Il fait comprendre par ce verbe ''renaître'' que la passante a fait entrevoir au poète l’idéal de beauté et lui a ainsi insufflé vie et inspiration.
III – Un moment fugitif
A – Une apparition fugitive
L’apparition de la passante n’est toutefois qu’un moment fugitif. La soudaineté de la vision et de sa disparition est soulignée au vers 9 par l’ellipse (les trois points de suspension) : « un éclair…puis la nuit ». L’éclair est bien évidemment l’illumination de Baudelaire par l’apparition de cette incarnation de la beauté tandis que la nuit représente la solitude et la détresse du poète. On retrouve cette notion du spleen et idéale : donc baudelaire a rechercher l'idéal en évoquand ici la rencontre avec la beauté idéal, mais qui n'a en fin de compte aboutit qu'a de la tristesse le spleen est un mot anglais qui désigne la tristesse, la mélancolie, la solitude.
...