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Baudelaire, A une passante

Commentaire de texte : Baudelaire, A une passante. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  1 613 Mots (7 Pages)  •  232 Vues

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COMMENTAIRE DE FRANCAIS « A une passante »

                   

              Charles Baudelaire est un auteur majeur de la littérature française considéré comme le précurseur de la modernité poétique. Son recueil le plus célèbre, Les Fleurs du Mal, écrit en 1857, montre un poète tiraillé entre le chagrin et l’idéal, le mal et le bien, la laideur et la beauté. Mais aussi le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible, les thèmes du poème « A une passante ». Ce sonnet pas totalement classique met en avant une rapide rencontre entraînant un réel coup de foudre.                                        En quoi cette brève rencontre permet-il l’inspiration au poète ?                                                Nous verrons donc cette rencontre inattendue, puis le poète subjugué et enfin leur amour fugitive.

                       Baudelaire dans son poème met bien en avant une rencontre inattendue, présentant un réel cadre hostile. Ce cadre plutôt oppressant est vu par cette première phrase du poème « La rue assourdissante autour de moi hurlait. ». Le poète a donc directement voulus mettre en place une atmosphère désagréable. En effet une allitération en r est produite dans ce premiers vers, qui donne un son désagréable et dure à entendre. Le champs lexical du bruit est aussi employé avec « assourdissante » et « hurlait », mais aussi la personnification de la ville dans ce vers, une réel atmosphère déplaisante est mis en place dû à la ville bruyante et bondante. De plus le CCL « autour de moi » est positionné au milieu de la phrase, qui donne un aspect oppressant par le bruit. Ce premier vers nous donne donc bien un cadre spatial désagréable, une première vision de la scène assez négative.                                                                                                                                                Après avoir eu la présentation du cadre déplaisant par ce premier vers, le poète met en scène l’apparition flamboyante de la passante. Cette arrivé fulgurante commence par une présentation de sa silhouette par les adjectifs antéposés « longue, mince ». Le sujet « une femme » est placé après, le poète voit donc en premier de loin son corps. De plus la silhouette de la femme est en mouvement avec les participe passé « soulevant, balançant », un vers à rythme régulier qui met en avant le mouvement mais aussi les gestes et la marche harmonieuse de la passante. Cette femme est aussi présenté avec un champ lexical de la noblesse ; « majestueuse », « fastueuse », « noble », une description mélioratif et valorisante de la femme. Aussi mise en valeur avec la comparaison « avec sa jambe de statue ». La passante est donc vu par sa beauté et sa démarche brillante dans les yeux du poète.

              Bien que cette rencontre sois inattendue, le poète reste subjugué par l’apparition d’une femme d’une beauté incomparable. En effet le poète s’introduit déjà dans cette rencontre en utilisant maintenant les pronoms « moi, je ». Celui-ci se décrit avec des émotions forte, grâce a l’adjectif « crispé », le poète est saisie par sa beauté et est subjugué par la passante puisqu’il est comme paralysé. Il emploie aussi un champ lexical de la vue ; « œil » « regard » « verrai-je », grâce a son regard porté sur la femme, qui se rapproche, il reste émerveiller par sa beauté. Une beauté qui l’inspire, grâce a l’emploie du verbe « renaître ». Une réel opposition est faites entre la femme en mouvement et le poète paralyser.                                                                                                                        Ensuite, après la fascination du poète présenté par ses émotions, il nous laisse cependant paraître son idéal de la femme, l’idéal de l’amour Baudelairien. Le poète nous donne son regard sur les femmes  avec la métaphore « Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan », pour lui les femmes se situe entre le bien et le mal. Toute fois, une vision de l’amour et de la femme reste positif avec l’allitération en s « La douceur qui fascine et le plaisir qui tue », qui inspire la douceur de la femme, mais qui ce vers, se termine par une antithèse. Une opposition entre la douceur et la violence est mise en avant. Baudelaire associe donc l’amour et l’idéal de la femme comme une source de beauté, inspiratrice, mais qui est toutefois dangereuse et nocif. L’amour baudelairien est inspiré de la femme-péché.

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