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Baudelaire "A une passante"

Commentaire de texte : Baudelaire "A une passante". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 714 Mots (7 Pages)  •  505 Vues

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Commentaire bis

Introduction :

        Baudelaire est un poète maudit du XIX e s, mais il est aussi un poète lyrique au temps où les bourgeois commencent à obtenir les pouvoirs. Le romantisme et le symbolisme restent les mouvements littéraires les plus utilisé par Baudelaire. Il se décrit aussi en tant qu’alchimiste, nous pouvons retrouver la plupart de ses allusions à ce sujet dans son recueil de poèmes Les Fleurs Du Mal publié en 1857 pour la première édition. Nous étudierons le sonnet «  A une passante » faisant parti de la section tableaux parisiens, dans cette partie du recueil les principaux thèmes abordés sont les femmes, la mort, et surtout la description d’un Paris qui change. Il va décrire cette ville qui bouge et ses habitants, mais d’un point de vu extérieur avec son œil de poète alchimiste. Ce texte que nous allons traiter est écrit sur un thème romanesque celui de la rencontre, mais le point de vu de Baudelaire nous conduit presqu’instinctivement au spleen, malgré la beauté que peut être une rencontre. On y retrouvera la description d’un être féminin exceptionnel, l’espoir du poète envers cette rencontre, puis enfin la déception du poète qui attendait autre chose. Nous nous demanderons comment retombe Baudelaire dans le spleen, après cet espoir de la nouvelle rencontre dans laquelle il y voyait l’idéal ? Afin d’y répondre nous verrons dans une première partie le monde autour de lui qui l’étouffait profondément. Puis dans un second temps, nous ferons face au second souffle du poète, son espoir de sortir de cet éternel spleen. Enfin nous nous intéresserons a la réaction de Baudelaire face à cette scène.

        Dans cette première partie, nous verrons l’environnement dans lequel est Baudelaire et comment celui-ci l’oppresse, en le faisant sans cesse replongé dans le spleen.

        Dans un premier temps, l’univers de la rue ne plait pas énormément a Baudelaire il se sent submergé par l’ambiance présente dans cette rue, nous pouvons le constater dans le vers suivant « La rue assourdissante autour de moi hurlait » (l.1), en effet il décrit ici grâce à ce pléonasme l’atrocité pour lui d’être d’en une rue car effectivement les personnes qui y passent, y passent bruyamment. En plus de ce pléonasme il fait aussi ici une hyperbole le fait d’utiliser le verbe « hurler » qui est un verbe très fort nous montre que pour lui c’était un supplice, cela nous montre aussi que tout autour de lui est actif et vivant contrairement à lui qui ne vit pas l’instant présent mais ressent le temps qui passe.

        Dans un second temps, il veut nous faire comprendre que tout ce qu’il aime est mauvais pour lui, ce vers ci nous le montre particulièrement « le plaisir qui tue » (l.8) ce vers peut nous faire penser au sort du roi Midas qui transformait tout en or, ce qu’il l’a d’ailleurs tuait. Là où Baudelaire pourrait vouloir en venir est que le pouvoir d’alchimiste qui lui a été donné par Hermès, celui de transformer la boue en or, en l’occurrence la laideur en beauté, le rend malheureux et le tue de l’intérieure. Il a déjà fait une allusion semblable dans le poème « Alchimie de la douleur », pour lui ce don est un poids qui l’empêche de vivre comme n’importe qu’elles autres personnes de cette rue.

        Dans un troisième temps, après ce fameux espoir qu’il a eu, celui que nous étudierons dans la seconde partie, nous pouvons constater que le rythme accélère principalement dans cet alexandrin « Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être ! » (l.12) cette accumulation de phrases laconiques et exclamatives, marque un tempo rythmé qui nous montre que Baudelaire retombe rapidement dans son enfer qui est le spleen. Pour lui aucune chance de la recroiser car en effet le monde est bien trop grand ce qui le démoralise encore plus. Cette évocation de « ailleurs », Baudelaire parle peut être de l’au-delà, de la mort, et cet endroit où nous sommes tous voués à s’y rendre.

        Pour conclure cette première partie, nous avons pu constaté que Baudelaire ne se sentait pas dans son élément lorsqu’li est entourer et qu’il ne ressent pas les choses de la même manières que la plupart des gens, ainsi que malgré les bonnes choses qui peuvent lui arriver il retombe sans cesse dans ce spleen infernale.

        Dans cette second partie, nous nous pencherons l’événement majeur de ce poème, la rencontre, elle sera certes furtive, mais elle sera surtout intense.

        Dans une premier temps, nous assistons a une description sur les lignes 2 et 5, nous pouvons y retrouver le champ lexical de la finesse avec des termes tel que « Longue » (l.2) ; « mince » (l.2) et « Agile et noble » (l.5), on comprend par la que cette femme est discrète et simple. Baudelaire fait une brève évocation de ses inspirations avec le passage suivant « avec sa jambe de statue » (l.5) en effet Baudelaire s’inspire du superbe art qu’est la sculpture pour ses propres œuvres. Enfin au milieu de toutes ces belles choses qu’il vient de décrire il y insert quelque chose de plus sombre car cette passante n’est pas comme  toutes ces personnes qui ont pu passer devant lui, « en grand deuil » (l.2) ; « douleur majestueuse » ((l.2), ces passages nous prouvent qu’elles se rendaient a un enterrement ou qu’elle s’y rendait, encore une fois Baudelaire replonge malgré lui de le spleen.

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