Etude de marché sur les fruits et légumes bio en Belgique

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Étude de marché – Rapport final

Travail réalisé par Mirisola Maximilien 1MK I et Benjamin Goosse 1MK I

1 MK 2019-2020 – « Étude de marché : Exercices » - Prof. : Thierry Hontoir

Session de juin 2020

Table des matières

1) Introduction

2) Analyse de marché

1.  Marché Macro
2.  Marché Micro
3.  Synthèse : Opportunités et menaces

3) Étude quantitative

1.  Définition des objectifs et des informations à collecter
2.  Échantillonnage
3.  Construction du questionnaire
4.  Analyse des données

4) Étude qualitative

1.  Définition du problème
2.  Échantillonnage
3.  Élaboration du guide d’entretien

5) Conclusion

1) Introduction

Lors de notre première année en marketing à Hénallux, nous devons réaliser une étude de marché. Notre étude de marché porte sur le bio et plus précisément sur l’ouverture d’un magasin spécialisé dans les fruits et légumes bio à Namur.

Cette étude est divisée en 3 grandes parties :

• La desk research (analyse du marché). Cela consiste à observer et collecter des informations sur bio. On va étudier le marché au niveau macro et micro, découvrir qui consomme le plus, pourquoi, comment, on va également étudier les opportunités et menaces sur le marché.

•  L’étude quantitative. Cette partie consiste à définir plusieurs objectifs auxquelles on va tenter de répondre grâce à un questionnaire qu’on soumettra à un échantillonnage qu’on aura défini au préalable.

•  L’étude qualitative. Cette partie consiste à définir une problématique, réalisé un échantillonnage et élaborer ensuite un guide d’entretien autour de 4 thèmes.

2) Analyse du marché

1. Marché macro

Le terme bio désigne un produit ou une denrée issue de l’agriculture biologique. C’est un mode de culture qui fait appel à des techniques agricoles qui respectent l’environnement. Le mode de production agricole est naturel et n’utilise pas de pesticides ou de produits chimique.

Le marché du bio est en pleine expansion, en effet on constate qu’il y a de plus en plus de consommateur, 95% des belges ont acheté au moins un produit bio en 2018 sur une population totale de 11,4 millions d’habitants (2018). Entre 2009 et 2018, les dépenses du bio ont doublé en Flandre et triplé en Wallonie, avoisinant les 700 millions d’euros en Belgique en 2018. On retrouve les plus grands nombres d’acheteurs bio pour les légumes et les fruits, 40% des dépenses sont vouées aux aliments d’origine végétale.

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La part de marché du bio en Wallonie s’élevait à 4,8% en 2018. Depuis 2009, la part de marché ne cesse d’évoluer, elle a triplé en 10 ans. En 2017, elle était de 3,5%, il y a donc eu une augmentation de 1,3% en 1 ans.

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L’agriculture du bio en Wallonie est en forte croissance, plus d’un hectare agricole sur dix est maintenant au bio, soit 11%. En 2018, 14% des fermes étaient bio avec une augmentation de 7%. Depuis 2006, le nombre de fermes bio à progresser de plus de 50 fermes par an et doublé entre 2009 et 2017. En 15 ans, les surfaces du bio en Wallonie ont été multipliées par 4. Fin 2018, on comptait 1742 fermes bio en Wallonie, ce qui représente une ferme sur 7 qui est bio.

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• Sur ce graphique, on voit bien que la superficie et le nombre de fermes consacrées au bio en Wallonie à augmenter.

Les cultures de légumes ont progressé de plus de 50 pourcents entre 2017 et 2018 avec 599 nouveaux hectares. Quant à la culture de fruits, celle-ci progressent de façon importante chaque année depuis 2014, avec une augmentation de la surface de 14 pourcents en 2018.^[1] 

En 2018 les fruits et légumes représentent 2,7% de la superficie totale agricole consacrée au bio en Wallonie. Soit plus de 2400 hectares, ce qui représente une augmentation de 67% par rapport à 2017.^[2]

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• On remarque sur les 2 graphiques ci-dessus que les superficies des fruits et des légumes bio augmentent en Wallonie.

Fin 2018, plus de 325 000 exploitations agricoles cultivaient plus de 13,8 millions d’hectares selon le mode biologique dans l’union européenne soit 7,5% de le Surface Agricole Utile (SAU) européenne. En 2018, le marché bio de l’Union européenne dépassait 40 milliards d’euros. ^[3]

Le consommateur belge accorde de plus en plus de confiance au bio puisque les dépenses en bio ne cessent d’augmenter depuis 2008. En 2018, on observe une progression record de 18% des dépenses pour les aliments frais et les boissons bio en Belgique. Les légumes, les fruits et les pommes de terre continuent de susciter le plus d’intérêt de la part des consommateurs. Ces denrées représentent 40% des dépenses en produit bio.

Il  existe  un programme agro-environnemental cofinancé par l’Union européenne et la Wallonie. Il fait partie intégrante de ce qu’on appelle le deuxième pilier de la politique agricole commune visant la multifonctionnalité de l’agriculture, la protection de l’environnement et le développement rural. Il est complémentaire au premier pilier axé sur le développement de la production agricole, le soutien des marchés et des prix agricoles.

Les agriculteurs engagés de manière volontaire dans le programme agro-environnemental bénéficient d’une aide financière (ou « rémunération ») pour couvrir l’effort et les coûts relatifs à la mise en œuvre de ces méthodes qui contribuent au développement d’une agriculture durable. En 2016, le taux de participation des agriculteurs était de 48 %, soit près d'un agriculteur sur deux.

L’agriculture bio est une réponse aux problèmes environnementaux et démographiques de notre société de consommation.    

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