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Droit public : le pouvoir

Cours : Droit public : le pouvoir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2019  •  Cours  •  12 799 Mots (52 Pages)  •  676 Vues

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Le pouvoir: c’est une relation asymétrique, une relation de commandement et d’obéissance (police d’autorité, l’Etat, famille).

On peut aussi parler du pouvoir politique.

SECTION 1: LE PHÉNOMÈNE DE POUVOIR

I. LES MODES DE CONNAISSANCES DU POUVOIR

La politique (polis: cité) renvoie au pouvoir sur la cité, les anglais eux la définissent a travers trois sens français tel que: polity (= cité, ensemble sociale, façon dont le pouvoir est organisé, traduit en français par le politique (structure)), politics (= sélection des gouvernent, traduit en français par la vie politique, la politique), policy (= l’action que l’on mène, que font les politiques? Traduit en français par les politiques)

On peut appeler pouvoir un rapport asymétrique de commandement et d’obéissance.

C’est la séparation entre le gouvernement et le gouverné.

Comment est-ce que je peux connaitre le pouvoir?

Le pouvoir est composé de deux personnes (celui qui exerce et celui qui subit) et le droit de trois personne puisqu’il faut un tiers pour juger.

Il y a ainsi une structure naturelle de langage, avec ses règles qui nous ont inculqués le pouvoir. Mais le pouvoir n’est pas nécessairement politique.

Qu’est-ce que le pouvoir politique?

La notion de pouvoir politique

Le pouvoir politique est l’ensemble des pouvoirs qui s’exerce sur le champ sociale

Bertrand de JOUVENEL, écrivain du XX° siècle, de la souveraineté dit:

« on parle de pouvoir politique quand le pouvoir affecte l’ensemble du champs sociale » - Du pouvoir.

Avec la société industrielle et le développement économique s’associe le pouvoir de l’Etat et le pouvoir de contrainte. Ainsi ceci donne une définition du pouvoir politique tel que,

« il semble donc légitime de définir l’activait politique comme l’active consolidatrice et conservatrice d’agrégats humains »,

Il se définit alors par un pouvoir de prévision, d’impulsion, de décision, et enfin un pouvoir de coordination qui appartient à l’appareil dirigeant du pays.

Il inclut alors la relation gouvernant et gouverner qui montre que certain donnent des ordres tandis que d’autres obéissent.

Ce pouvoir politique est la relation gouverneur gouverné à l’échelle de la société. Il se distincte donc d’autres pouvoirs qui sont partiels (comme l’église par exemple).
Julien Freund, l’essence du politique, 1965 : il décrit le monde politique comme étant structure par le concept ami-ennemi.

Tout le pouvoir politique est bâti sur ça (les amis de mes amis sont mes amis, …).

Le pouvoir politique a donc pour objet de tracer les frontières. (Amis à l’intérieur, ennemis à l’extérieur).

Le grand enjeu de ce système politique est de savoir ce qu’il se passe entre la frontière sphère publique / sphère privée :

le pouvoir peut il décider de la façon dont je peux vivre dans mon intimité ?

C’est l’état qui fixe la frontière publique/privée, par le droit. (Dans un système totalitaire, il n’y a plus de frontières). Et la vie privée s’étale trop facilement, et découle sur la sphère publique. La vie privée est mangée par la sphère publique, à cause de la vie privée que l’on livre à la sphère publique (Facebook, ...)

B. Les méthodes de la science politique

Si je veux connaître le pouvoir, je dois faire de la science politique. Cette science politique est positiviste, elle ne peut établir que des faits. Pour les décrire, il faut avoir recours à plusieurs disciplines de la science politique. On en choisira deux, l’histoire et la sociologie.

1. Les méthodes historique

L’histoire constitutionnelle est très importante (les choix du passé permettent de faire ceux du présent). L’historien donne une lecture de l’histoire, une interprétation (le choix des mots donne toujours une opinion). Les historiens sont donc des herminettes.

L’histoire en droit est une discipline Herméneutique, ce sont toute les deux des disciplines de l’interprétation, puisque l’histoire est l’interprétation des signes. Il y’a en histoire comme en droit aucune vérité car ce n’est basé que sur de l’interprétation.

Puisque l’histoire est une interprétation, ce n’est valable que parce que c’est intersubjective (tout le monde se met d’accord pour croire que c’est vrai). Il faut donc apporter des preuves (écrites, témoignages, ...) valables. Mais il y a toujours un facteur d’interprétation, qui est politique. Toutes les traces qui nous parviennent du passé sont là car on a voulu qu’elles nous parviennent. Tout document historique est un document de propagande politique. Un historien peut faire une apologie ou une critique d’un régime en fonction du document. Tout est interprété dans l’histoire.

Comment arrive-t-on une forme objective?

Grace a la critique interne et externe.

La critique externe est le fait d’accorder une certaine crédibilité, une certaine foi, autorité a des éléments extérieurs (archéologique, témoignages), des éléments lié au passer mais livré a la critique.

La critique interne, c’est a dire la cohérence pose la question de « est-ce qu’un témoignage ne se contredit pas lui même? ». Il s’agit de deux disciplines assez proche.

2. Les méthodes sociologiques

La sociologie est une discipline née au milieu du 19ème siècle (logos= langage et socio= société) correspond au discours sur la société.

On peut étudier la sociologie avec une méthode objective et positives.

On doit avoir des outils spécifiques pour étudier les faits en sociologie.
On trouve à l’intérieur de la sociologie la sociologie

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