En quoi les banques centrales influent-elles sur le niveau des prix et sur l’activité économique ?

Dans les prémices d’une crise économique mondiale, les banques centrales jouent un rôle majeur. En effet, ces banques augmentent leurs taux d’intérêts pour lutter contre une probable inflation comme avec les banques centrales européenne qui devrait faire ne hausse de 0,75% sur ses taux d’intérêts directeurs car ils redoutent une récession de 1% de l’économie. Les banques centrales sont donc des banques de premier rang, mais également des institutions dont la mission est de décider de mettre en œuvre la politique monétaire. Elles sont à l’origine de la monnaie fiduciaire (monnaie circulante sous forme de billet) et veillent au bon fonctionnement du système bancaire. C’est donc ces banques qui fixent le taux d’intérêt des prêts qu’elles accordent aux banques commerciales. En somme, la question qui traduit cette analyse est la suivante : « En quoi les banques centrales influent-elles sur le niveau des prix et sur l’activité économique ».Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps  le rôle des banques centrales et dans un second temps leur influence sur le niveau des prix et sur l’activité économique.

La banque centrale est une institution financière essentielle pour la stabilité et le bon fonctionnement de l'économie d'un ou plusieurs pays, comme c’est le cas pour la banque centrale européenne (BCE).

Elle est chargée de plusieurs fonctions clés, telles que la régulation de la monnaie et de la masse monétaire en circulation de façon à ce qu’elle soit adaptée aux besoins des agents économiques, elle possède le monopole sur la création de la monnaie fiduciaire (billets) ainsi que sur l’émission de la monnaie divisionnaire (pièces) pour chaque pays et doit donc s’assurer qu’il y ait à la fois assez de monnaie dans l’économie sans en avoir trop non plus pour garantir le pouvoir d’achat de la monnaie. On appelle ça la « politique monétaire ».

Mais la banque centrale a aussi pour rôle de distribuer des crédits aux banques de second rang, quand celles-ci en ont besoin, ce qui crée par conséquent de la monnaie scripturale. La BCE, par exemple, travail donc en collaboration avec les banques nationales des pays de l’Union Européenne (Eurosystème) afin de pouvoir effectuer son rôle le plus facilement possible.

De plus elle doit assurer le change de sa monnaie sur les marchés de change, et donc être capable de changer des dollars en euros, euros en dollars…en prenant en compte la valeur de la monnaie pour bien rendre l’équivalent. La banque centrale procède donc à une destruction monétaire ainsi qu’une création monétaire. La variation des réserves de change et la distribution de crédits ont par conséquent un impact sur la variation de la masse monétaire en circulation.

La banque centrale doit être bien gérée, transparente et indépendante pour remplir ses fonctions efficacement et garantir la stabilité économique et financière à long terme.

La politique monétaire peut servir pour lutter contre l’inflation ainsi que pour relancer la croissance économique. La banque centrale dispose de différents outils et instruments afin de mener à bien cette politique avec lesquelles elle fait varier l’offre et la demande de monnaie.

Tout d’abord elle peut agir sur les taux d’intérêts, ce sont des taux qui représentent le cout de l’emprunt d’un client auprès d’une banque. Lorsque les banques se refinancent auprès de la banque centrale, celle-ci fixe un taux d’intérêt appelée taux directeur qui va déterminer les taux d’intérêts pratiqués par les banques.

Ce type de mesure est facilement observable grâce aux données de la Banque de France et de EuroStat (doc 5 et 3), on voit bien l’augmentation du taux directeur en période d’inflation pour limiter les crédits ainsi que la quantité de monnaie en circulation en période de crise.

En outre il existe aussi le taux de réserves obligatoires, qui correspond aux fonds qu’une banque qui accorde des crédits doit déposer à sa banque centrale. Il peut être soit augmenter pour accroitre la demande de monnaie centrale, soit diminuer pour réduire cette demande.

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