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Positionnement en tant que travailleur social dans son contexte d’intervention

Étude de cas : Positionnement en tant que travailleur social dans son contexte d’intervention. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Juin 2023  •  Étude de cas  •  1 887 Mots (8 Pages)  •  1 701 Vues

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Bloc de Compétences N°4

Organisé par

Positionnement en tant que travailleur social dans son contexte d’intervention 




DEAES

Session 2024


Salariée depuis 12 ans dans un foyer d’hébergement, j’ai pu intégrer, grâce au dispositif « promotion par l’alternance » la formation d’Accompagnant Educatif et Social (AES). Au cours de cette formation, il est nécessaire d’effectuer un stage. J’ai choisi de le faire à la Section d’Education Motrice de….. . Tout d’abord, je vous présenterai l’établissement et le public accueilli. Ensuite je vous parlerai de la personne que j’ai choisi d’accompagnée et de ce temps accompagnement puis j’évaluerais cet accompagnement.

La Section d’Education Motrice (SEM) est un service qui fait partie du pôle Enfance de L’Association pour Adultes et Jeunes Handicapés (APAJH). Son ouverture le 6 Novembre 2006 répond aux besoins du département de …. en lien avec la loi du 2 janvier 2002 et du 11 Février 2005 pour L’égalité Des droits et des Chances. Son implantation permet dans l’enceinte du collège Marcel Pagnol à ….. une inclusion à la fois scolaire et sociale de la personne accueillie.

En 2019, le changement de locaux (Ceux-ci sont toujours accolés au collège Marcel Pagnol) puis son agrandissement en 2021, lui permet de bénéficier d’une surface d’environ 600m2 de plein pied parfaitement adapté au handicap moteur. Le site comprend un grand hall d’entrée où se trouve le bureau des Aides Médico-psychologiques (AMP), une salle de classe, deux salles d’activités, une salle d’informatique, et des sanitaires adaptés. Un peu à l’écart, une salle équipée pour les soins courants, une cuisine pour personnes à mobilités réduites et la buanderie. De l’autre côté du bâtiment se trouve le pôle rééducation, composé de plusieurs salles, dans lesquelles la personne recevra ses soins avec le personnel adapté. Dans ce bâtiment se trouve également les bureaux du pole mixte composé de la cheffe de service, des éducateurs spécialisés et du secrétariat.

La SEM a reçu son agrément pour un accueil de jour le 26 septembre 2005 et peut accueillir jusqu’à 13 personnes avec un handicap moteur et déficience intellectuelle légère à moyenne et qui habitent tous dans un rayon de 30 km.

Elle est un service géré par L’APAJH dans le cadre d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) signé par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Le bâtiment est mis à disposition à titre gracieux par le conseil départemental de .

Sont mis en place par l’équipe pluridisciplinaire, le projet d’établissement, le projet personnalisé d’accompagnement qui se construit par un lien privilégié avec la famille et la personne.

Le personnel comprend 19 salariés à temps pleins et partiels :

1 responsable de service, 1 agent administratif, 1 professeur spécialisé des écoles, 1 orthophoniste, 1 psychologue, 1 médecin spécialisé, 2 éducateurs spécialisés, 2 kinésithérapeutes, 3 aides médico-psychologique, 1 aide médico-psychologique vie scolaire, 1 ergothérapeute, 1 neuropsychologue, 1 psychomotricienne, 1 assistante sociale et 1 agent de service. L’équipe propose un accompagnement scolaire, éducatif et social, médical et rééducatif.

Les personnes accompagnées, âgées entre de 13 et 19 ans, sont en situation de handicap moteur parfois associé à une déficience légère à moyenne. La pathologie dominante est la paralysie cérébrale, d’autres ont des maladies génétiques invalidantes. Ces personnes sont atteintes sur le plan moteur de façon très complexe.                                                                                                                              

La demande d’admission se fait à l’initiative des parents, auprès de la Maison Départementale de l’Autonomie (MDA) par le biais de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Suite à la notification d’orientation de la CDAPH, ils s’entretiennent avec le directeur. Si l’admission se réalise, la personne effectuera un stage de découverte d’une semaine.

L’accompagnement de la personne est mis en place en fonction de son projet personnalisé d’accompagnement (PPA) et en lien avec le projet d’établissement. Tous les membres de l’équipe y participent et apportent leurs expertises sur les besoins de l’enfant et les outils à mettre en place. Chaque personne bénéficie d’un référent et co-référent. L’équipe se réunit pour faire le bilan de l’année scolaire écoulée et un premier emploi du temps personnalisé et à la semaine est mis en place en fonction des besoins de chacun. Celui-ci est revu en début d’année afin d’y ajouter les inclusions et certaines activités.

Je choisi d’accompagner Alexis (Pour des raisons d’anonymat je change son prénom).                 Le premier jour de mon stage, j’assiste au PPA d’Alexis. Il est présent accompagné de sa maman est de l’équipe pluridisciplinaire dans sa totalité.

Alexis a 19 ans et il est né en Algérie. Il est brun avec des yeux marrons. Il est de taille moyenne et de corpulence maigre. Il pèse 35kg. C’est une personne timide et observatrice. A 11 ans, sa famille et lui quittent l’Algérie pour recevoir une prise en charge adaptée en France. A leurs arrivées, ils sont aidés par l’Association Française contre les Myopathies (AFM) ainsi que l’assistante de service sociale (ASS) de secteur. A son arrivée à la SEM, à l’âge de 12 ans, il ne parle pas Français mais comprend quelques mots. Il a rapidement appris la langue.

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