Moniteur éducateur
Rapport de stage : Moniteur éducateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sophie boillot • 8 Mai 2023 • Rapport de stage • 1 206 Mots (5 Pages) • 330 Vues
ETHIQUE – MORALE – DEONTOLOGIE – DROIT
La déontologie : en lien direct avec le métier, c’est l’ensemble des règles et des devoirs régissant une profession.
L’éthique : Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains, et, plus précisément, à la conduite des individus en société. Elle est en général personnelle et subjective, ipséité (Identité propre ; ce qui fait qu'une personne est unique et absolument distincte d'une autre).
L’éthique de la vertu (tempérance, sagesse, patience, ….) : cela va être en premier lieu un travail sur soi, une connaissance de soi, une introspection, une capacité à se regarder et à se remettre en question.
L’éthique de le conviction : être convaincu que cette méthode est la bonne et tout mettre en œuvre pour la construire en mettant du sens aux actions.
La morale : science du bien et du mal, théorie des comportements humains, coutumes, mœurs, habitudes. On y inclut également la vertu (qualités humaines, valeurs collectives).
- « Le droit nait de l’éthique, liée aux problèmes de société ».
- La morale est un ordre social constitué, alors que, l’éthique est toujours singulière, elle réinterroge la morale (individu ou groupe).
Pour SPONTEVILLE, philosophe français, l’éthique est la science du juste et de l’injuste et la morale est la science du bien et du mal : « la morale commande et l’éthique recommande », on sait ce qu’on doit faire, nos obligations (la morale) et nous mettons en place ce que l’on doit construite (la raison).
Pour lui, l’éthique (comment faire ?) est au-dessus de la morale (que dois-je faire ?).
Il faut noter l’importance de la fin et des moyens mis en œuvre dans le cadre d’un projet individuel ou collectif.
Une autre pensée de RICOEUR, philosophe français qui s'inscrit dans les courants de la phénoménologie et l'herméneutique, en dialogue constant avec les sciences humaines et sociales.
Un de ses livres « Soi-même comme un autre » paru en 1990.
Il a influencé les lois de 2002.
Dans la formule qui définit la "visée" éthique (l’objectif) selon Paul Ricœur : "Une vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes", l'inclusion du troisième élément, celui des institutions justes, est peut-être l'aspect le plus original.
Pour RICOEUR, il faut rendre l’autre acteur. La solution pour lui est le récit de vie qu’il appelle la dignité de l’homme capable et qui a le pouvoir d’agir.
- Estime bon : filtre de la raison,
- Ce qui s’impose obligatoire : la morale, la société, les règles.
Pour ARISTOTE, la vertu se cultive.
Pour KANT qui est opposé à ROUSSEAU, l’humain est libre avant tout, il est responsable de ses actes, l’Etat est un arbitre. La morale s’impose à l’humain.
Les valeurs : ce sont des constructions sociales.
- La valeur d’auto-détermination : personne ne peut savoir ce qui est bon pour l’autre, il n’y a que moi qui sait ce qui est bon pour moi, déterminer ses intérêts.
Le ME instaure une relation avec la personne, il devient un « confident nécessaire ». Cette relation sera couverte par la confidentialité, le secret pro et le secret partagé.
- La valeur de la dignité de la personne : il s’agit de respecter les choix de l’autre, son intégrité physique (60 cm, bulle) et psychique (le CA, le MOI et le SURMOI). Le « non » en travail social est un moteur.
- La valeur d’humanisme : replacer l’humain au cœur des dispositifs.
Ethique Morale Droit
Déontologie
Responsabilité (civile, pénale, professionnelle)
Personnes accompagnées employeur société
Ecrits professionnels
- La valeur du principe de la perfectibilité (capacités) : l’humain est en mouvement, chacun est capable d’évoluer avec des ressources (financières, familiales, affectives, ….).
BANDURA « Sentiments d’efficacité personnelle » : pour lui il faut se baser sur les capacités des personnes qui les mettront en mouvement.
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