Brain Drain
Dissertation : Brain Drain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kaynnes Koné • 26 Novembre 2015 • Dissertation • 1 392 Mots (6 Pages) • 1 555 Vues
Introduction
La fuite des compétences, qui est une forme d’émigration, est un phénomène mondial qui frappe aussi toute l’Afrique où il pose un grave problème pour le développement du continent.
C’est un sujet, toujours d’actualité, qui est régulièrement débattu au sein des institutions internationales des Nations Unies et par les chefs d’Etat africains à travers divers sommets consacrés à la question.
De ce fait nous allons débattre sur ce sujet en nous appuyant sur ces différentes questions:
- Quelles sont les causes de la fuite des cerveaux en Afrique?
- Quelles sont les conséquences que ce phénomène peut avoir sur les pays Africains?
Nous allons enfin proposer des esquisses de solutions dont certaines sont déjà encours dans certains pays africains.
- Definition
La fuite ou "l’exode des cerveaux" désigne la migration vers les pays développés des travailleurs qualifiés ou très qualifiés du Sud qui si y s'installent pour trouver de meilleures conditions de vie, de travail ou de rémunérations. La fuite de cerveaux s’interprète généralement comme une externalité négative imposée à la population restante.
- Les causes de la fuite des cerveaux en Afrique
Dans cette partie nous verrons les raisons qui poussent les africains a quitter leurs pays car, selon la banque mondiale l'Afrique perd ainsi 23 000 diplômés chaque année.
- Quelles sont les personnes concernées par ce phénomène et pourquoi partent-elles?
Chaque année, de nombreux étudiants africains quittent le continent pour aller poursuivre leurs études à l’étranger. Pour les attirer, certains pays d’Europe ou d’Amérique se sont lancés dans la publicité pour faire immigrer chez eux les meilleurs cerveaux africains:
- Le Québec avec l’immigration francophone par l’étude des fonds des dossiers,
- Les États-Unis par la promotion et la loterie de la Green-Card,
- L’Italie par l’apprentissage de la langue italienne.
Les étudiants ou travailleurs africains quittent leur pays pour diverses raisons tel que. Il s’agit entre autres :
- Du chômage important, car la majorité des étudiants diplômés ont du mal à trouver du travail, et même si le trouvent les salaires sont généralement bas, d’où le désir d'une meilleure vie urbaine, d’une qualification plus haute et reconnue assortie d’une meilleure espérance de carrière,
- De l’instabilité politique dû au manque de démocratie et à la mauvaise gouvernance. Tout cela ayant pour conséquence les guerres civiles et les crises économiques aboutissant sur l’exil forcé des intellectuels et des travailleurs,
- Du manque de libertés,
- Du manque de bien être social et les conditions de travail qui jouent également un rôle important.
- Quelles sont les professions concernées par la fuite des cerveaux ?
A ce niveau on peut dire que le domaine de la Santé, l’Éducation et les technologies de pointe sont sans doute les plus touchés par ce phénomène. Mais c’est surtout la santé qui est plus concernée, favorisé par le vieillissement de la population dans les pays industrialisés. Car quand cette population vieillit, cela crée une baisse de personnes dans le domaine de la santé et c’est dans ce cas là que les pays industrialisés font appel à la matière grise africaine pour faire face à la demande grandissante en personnel de sanitaire.
Pour ce qui concerne les technologies de pointe, les universités et l’économie africaines offrent très peu d’options à des compétences africaines de plus en plus nombreuses et exigeantes. Les étudiants et travailleurs de ces domaines se voient donc très souvent contraints de quitter l’Afrique.
- Les conséquences que ce phénomène peut avoir sur les pays africains
Ce phénomène est un fléau pour l’Afrique car il ne favorise pas le développement du continent dans la mesure où ces personnes devraient revenir et partager ses connaissances acquises et/ou créer des richesses par leur travail ou par la création d’entreprises.
- Sur le plan économique
Les investissements de l’Afrique dans l’enseignement supérieur rapportent peu, les diplômés étant trop nombreux à partir pour l’étranger ou à ne pas revenir à la fin de leurs études. La rareté de spécialistes locaux oblige les institutions africaines à se tourner vers l’étranger. Pour combler les vides créés par l’exode des cerveaux, l’Afrique fait appel chaque année à des spécialistes étrangers dont le nombre peut atteindre les 150 000, une dépense annuelle de Quatre (4) milliards de Dollars US.
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