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Une autre fin du monde est possible fiche de synthèse

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Par   •  9 Octobre 2020  •  Fiche de lecture  •  5 474 Mots (22 Pages)  •  756 Vues

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UNE AUTRE FIN DU MONDE EST POSSIBLE

Vivre l’effondrement (et pas seulement y survivre)

Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Gauthier Chapelle  

→ « Ce n’était pas tant un retour à la terre qu’un retour sur nous-mêmes. Une expérience spirituelle. C’était pour se guérir, se redécouvrir et s’affirmer. » (Tee Corinne)

Survivalisme : « réaction à l’anxiété ambiante » qui guide la préparation aux grandes catastrophes par la recherche d’autonomie, c’est-à-dire d’indépendance vis-à-vis des systèmes d’approvisionnement industriel.

→ Pyramide des besoins ou pyramide de Maslow : théorie qui indique que les besoins de l’être humain sont d’abord physiologiques (faim, soif, sommeil, respiration etc) puis viennent les besoins de sécurité, d’appartenance et d’amour, et enfin d’accomplissement de soi.

→ Il ne s’agit pas que d’une survie matérielle, il faut aussi se préparer avec une attitude différente, une intention de joie, de partage et de fraternité.

Collapsologie : analyse et synthèse transdisciplinaire de nombreux travaux menés sur cette situation inextricable globale.

→ « collapsniks » : blogueurs du monde anglophone qui décryptent l’effondrement qui vient

→ Compréhension de la crise mondiale actuelle en 5 étapes :

1. La personne ne semble pas voir de problème fondamental

2. On prend conscience d’un problème fondamental (au choix) qui accapare l’attention

3. Prise de conscience de plusieurs problèmes majeurs ; hiérarchisation des luttes

4. Prise de conscience de l’interdépendance de tous les « problèmes » du monde

5. On se rend compte que ce n’est pas un problème mais un « predicament » (= situation inextricable qui ne sera jamais résolue. Risque de dépression.)

→ 2 manières (non-exclusives) de réagir à cette situation désagréable : s’engager dans une voie « extérieure », politique par ex. ; ou dans une voie « intérieure », plus spirituelle.

→ « Collapsophobie » : ensemble des comportements et des positionnements qui découlent de cette situation inextricable (effondrements qui ont lieu et un possible effondrement global).

→ 1er livre des auteurs : Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes (Pablo Servigne, Raphaël Stevens)

I) Première partie : se relever 

L’impact que peuvent avoir les catastrophes sur notre santé mentale, ainsi que les moyens à disposition pour s’en remettre

Anthropocène : ère de l’Homme, époque géologique qui aurait succédé à l’Holocène, désigne la période durant laquelle l’influence de l’être humain a un impact global significatif sur l’écosystème terrestre.

→ Prendre en compte la douleur, les traumatismes sur les populations. 

→ Savoir annoncer les mauvaises nouvelles correctement

→ Rescapés peuvent être traumatisés ou faire preuve de résilience post-catastrophe

→ Cas de la « croissance post-traumatique » : personnes se sentent grandies

→ Nécessité de renforcer les liens sociaux, favorisant un environnement psychologique et affectif stable ainsi qu’une résilience locale

→ La peine : provoque un profond soulagement quand elle est partagée, le travail sur la peine se fait ensemble, à travers l’écoute, et avec de bons outils (rituels)

→ 5 types de pertes ou « portes » de Weller, qui aident à nommer et à reconnaître les types de souffrance.

→ Les 4 grandes phases temporelles du deuil (Fauré) : déni, choc et sidération ; attente, fuite et recherche ; déstructuration ; restructuration.

→ Importance du deuil, dans l’anticipation de pertes à venir

→ « Nous devons apprendre à mourir non pas en tant qu’individus, mais en tant que civilisation. »

→ Catastrophisme éclairé de Dupuy : se préparer à d’éventuelles catastrophes

→ Notions de l’optimisme et du pessimisme ; rester lucide donc pas de déni

→ Se méfier de l’espoir car il peut rimer avec passivité. « Espoir actif » : avoir de l’espérance et agir en ce sens

→ Thomas Merton : « Il est une vérité que beaucoup ne comprennent jamais avant qu’il ne soit trop tard : plus vous essayez d’éviter de souffrir, plus vous souffrez. »

→ Situation d’incertitude radicale.

II) Deuxième partie : faire un pas de côté 

Trois manières de changer de regard sur le monde, pour nous aider à trouver du sens, ou au moins faire un pas de côté

→ Dans la 2nde moitié du XXème siècle, émergence des sciences de la complexité. Exemples : théories du chaos et de l’auto-organisation, écologie, théorie des réseaux etc.

→ Ces disciplines ont permis de grandes avancées dans la compréhension de nos sociétés, des organismes vivants, des écosystèmes et même du système-Terre

→ Les catastrophes n’ont pas le même rythme (rapide) que les progrès scientifiques (lents) ; D’ou Soulé en 1985 : « Désormais, il faut agir avant de connaître tous les faits ; les disciplines de crise sont donc un mélange de science et d’art, et leur poursuite exige de l’intuition ainsi que de l’information. »

→ La résilience pour naviguer dans l’incertitude : rebondir en s’ouvrant à la possibilité de se transformer pour ne pas perdre certaines fonctions.

→ « Cycle adaptatif » : transformation des systèmes vivants dans un non-équilibre dynamique, qui traverse 4 phases. Croissance, maturation, relâchement, réorganisation.

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