Un autre monde est possible : Pour que ma fille croie encore à l’économie
Synthèse : Un autre monde est possible : Pour que ma fille croie encore à l’économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Michelle23 • 26 Septembre 2022 • Synthèse • 1 270 Mots (6 Pages) • 365 Vues
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Synthèse de lecture de la séance 2 (Automne 2022)
Un autre monde est possible : Pour que ma fille croie encore à l’économie
Travail présenté à :
Professeur Mehran Ebrahimi
Titre du cours : Management : théories et applications
Sigle du cours : MGT8401
Groupe : Groupe 50
Réalisé par :
Ethy Ezané Margueritte Ange Michelle – ETHE23359802
Vendredi 16 Septembre 2022
Cette synthèse porte sur la lecture du livre intitulé « Un autre monde est possible pour que ma fille croie encore à l’économie » écrit par Yanis Varoufakis (2015). Dans ce livre, l’auteur part de certains exemples très contemporains pour expliquer à sa fille comment l’économie se retrouve dans chaque partie de notre quotidien et lui présenter l’évolution du monde moderne depuis les débuts de la révolution industrielle. Il aborde les thèmes notamment de : l’inégalité des sociétés, la création de la monnaie, la dette, l’origine des crises, l’intervention de l’État lors des crises, le système bancaire, les prophéties autoréalisatrices et le marché.
Premièrement, l’auteur nous explique que de la production agricole est né l’excédent qui pour lui est la condition essentielle d’une véritable économie. En effet, l’origine de l’inégalité se situe dans l’accumulation d’excédents agricoles et elle se retrouve au cœur des sociétés les plus développées, ce qui leur confère une forte concentration du pouvoir et indirectement de la richesse. Ce faisant, l’autoalimentation et la croissance des inégalités ne cessent de s’amplifier avec l’arrivée des révolutions industrielles. La répartition et la distribution inégales de l’excédent se justifiaient à travers «les dogmes produits par le clergé justifiant aux yeux de tous la répartition inégale de l'excédent … dans la mesure où ils créent un tissu de croyances, quelque chose comme une mythologie, qui favorise la reproduction, non pas seulement de l'excédent, mais aussi de sa distribution inégale. » (Varoufakis Y., 2015, p.32)
Deuxièmement, l’auteur nous situe sur la différence entre ce qu’on entend par le prix du marché représentant la valeur d’échange d’une marchandise qui est monnayable et quantifiable et la valeur subjective liée à des expériences vécues qui ne peut avoir de valeur d’échange. Pourtant, les sociétés dans lesquelles nous vivons, « on a tendance à mesurer toute chose à l'autre de sa valeur d'échange. Ce qui n'a pas de prix et ne peut être vendu avec profit est souvent considéré comme sans valeur. Et inversement. » (Varoufakis Y., 2015, p.37). Varoufakis Y. (2015) s’appuie sur l’exemple de la pratique du don de sang qui diminue lorsqu’elle est monnayée « on ne veut plus donner contre rémunération ce que l'on aurait volontiers offert gratuitement! » (Varoufakis Y., 2015, p.40). Il termine en pointant la révolution industrielle qui a engendré une contradiction «la coexistence d'une indicible richesse et d'une inconcevable misère. De sorte qu'aux inégalités engendrées par la révolution agricole … sont venues s'ajouter de nouvelles inégalités provoquées par la révolution industrielle et par le triomphe du prix sur la valeur. » (Varoufakis F., 2015, p.56/57)
Troisièmement, parlant de la dette, l’auteur nous fait savoir que le sens de la dette d’autrefois (nommée solidarité) n’est plus celui de nos jours puisqu’« il y a deux différences entre cette solidarité et la dette, tel que nous la concevons aujourd'hui en tout cas : le contrat et l'intérêt. » (Varoufakis Y., 2015, p.60). Le processus de production de l’excédent était composé de la façon suivante : production – distribution – dette (Varoufakis Y., 2015, p.68), puis avec « la séquence génératrice de l'excédent - production - distribution - dette - s’est donc totalement renversée pour devenir : dette - distribution - production. » (Varoufakis Y., 2015, p.68). L’apparition des sociétés de marché a consolidé le lien entre la dette, le profit et la richesse. Ainsi, l’auteur termine par dire que « la dette est devenue le «moteur», la « locomotive» de la révolution industrielle qui a fini par créer des montagnes de richesses, à l'ombre desquelles se cachait une indicible misère. » (Varoufakis Y., 2015, p.71)
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