Trouble de la personnalité
Cours : Trouble de la personnalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yasko93 • 3 Novembre 2020 • Cours • 1 586 Mots (7 Pages) • 487 Vues
Les troubles de la personnalité:
Schématiquement, on regroupe les personnalités pathologiques par grande famille ou catégories qui sont dans le DSM 5 et le CIM 10. il peut exister plusieurs troubles de la personnalité chez un même patient. On parlera de troubles mixtes.
- une personnalité "normale" s'adapte à l'environnement puisqu'elle est flexible. Par exemple : Si on présente le trait de personnalité de méfiance vis à vis des inconnus, cela entraînera une certaine distance et un besoin de bien connaître nos interlocuteurs pour être à l'aise avec eux. Mais quand on les connaîtra et si on les apprécient, on pourra être chaleureux, ainsi notre trait de personnalité méfiance est donc flexible et ajustable selon les circonstances. En revanche, chez une personne présentant une personnalité paranoïaque, ce trait restera rigide. Cette méfiance s'exercera même vis à vis des proches ou des personnes connues de la longue date. Ceci posera de nombreux problèmes au sujet lui même mais aussi à ses interlocuteurs toujours inquiets de déclencher sans le vouloir des problèmes dans leur conversation.
- La rigidité, les difficultés ou l'impossibilité de faire évoluer sa pensée et ses comportements carctérisent les personnalités ditent pahtologie en psychiatrie. L'aspect de cette personnalité est inadaptée de façon répétitive. Ceci entrinant des perturbations pourr le patient dans sa vie personnelle et son insertion socio pro.
Les symptômes des troubles de la personnalité sont très variés ceci entraîne de difficultés diagnostics d'autant plus qu'ils sont rarement mis en avant par le patient. La demande de soin est rare. La manière d'être du patient étant considérée comme habituelle. Par exemple : ce n'est pas moi c'est l'autre ou encore je suis comme ça ou encore non je ne suis pas en colère, c'est toi qui est énervant. La patient étant incapable de prise de conscience des troubles et donc de se remettre en cause. Dans la plupart des cas, les traits de personnalité pathologique sont identifiable dès l'enfance. Le plus souvent sous forme modérée. Ils peuvent être en sommeil pendant les périodes de vie favorables et stables puis s'exprimé lors d'évènement stressant.
Il faut souligner l'importance de la relation thérapeutique et le la prise en charge des patients. Socrate disait que nul n'est méchant volontairement. C'est à dire qu'aucun patient ne choisi d'avoir un trouble. Donc le médecin et son équipe doit s'abstenir de tout jugement envers les patients. Un trouble de la personnalité peut ne pas s'exprimer au début d'une thérapie et se révélé peu à peu. L'empathie et la fermeté morale sont indispensables dans la prise en charge au long cours ce qui nécessite des soignants formés et expérimentés.
Quelles sont les situations d'urgence en psychiatrie ?
La première est le risque suicidaire et les auto-mutilations.
La deuxième est la violence.
La troisième est la crise et le conflit familiaux et conjugaux, professionnels ou de voisinage.
Dans ces trois cas la prise en charge doit être immédiate. Elle est triple:
- le premier est l'hospitalisation si nécessaire après passage aux urgences.
- Le deuxième est la nécessité d'échange en tête à tête répétée entre patient et soignant. Il s'agot donc de thérapie. Il en existe de plusieurs sortes mais les deux principales sont les thérapies comportementales et cognitives. Ces thérapies sont basées sur le désaprentissage des symptômes et des comportements pathologiques au profit de l'apprentissage d'une relation permettant de diminuer nettement les symptômes et surtout de les maitriser. Ce type de thérapie fonctionne bien dans les troubles phobiques et les troubles obsessionels. On a aussi la thérapie analytique qui cherche à trouver les racines des comportements problématiques. Actuellement les psychiatres et psychologues proposent de plus en plus au patient des thérapies adaptées à leur problèmes propres et donc plus personnalisées.
- La prescription médicamenteuse : elle est presque systématique en cas d'urgence. Elle n'est que complémentaire d'une thérapie dans les autres cas. Trois grandes familles de médicaments : les anxiolitiques, les anti-dépresseurs et les neuro-leptiques qui sont réservés aux état d'agitation et de personne présentant des idées délirantes.
(rattraper le cours avec le cours de Diana)
Démences ou troubles cognitifs majeurs:
Altération de la perception, de la mémorisation du raisonnement ou de la communication. Le terme démence est un terme médical. Il s'agit de syndrome clinique dans lesquels la perte des capacités intellectuelles et émotionnelles va conduire à dégradé la qualité de vie quotidienne d'un sujet entraînant un moment donné la perte de son autonomie. Certaines causes sont curables par un traitement adapté qui peut être soit préventif soit curatif. Il s'agit essentiellement de pathologie à éliminer dans un premier temps. Ses causes les plus fréquentes sont :
- un déséquilibre du ionogramme sanguin et plus particulièrement une hyponatrémie survenant principalement chez les sujets âgés.
- Les causes médicamenteuses: certains médicaments peuvent entraîner des syndromes confusionnels.
- Une tumeur cérébrale surtout si elle est située au niveau frontal
- un hématome sous durale chronique: il est situé entre la dur-mère et l'arachnoïde. Il a toujours une forme de croissant. Au scanner, au stade aiguë il est spontanéement hyperdense puis en vieillissant il devient iso puis hypodense. À l'IRM il évolue selon le degrès d'ancienneté de l'hématome. Ils se résorbent en général tout seul. A ne pas confondre avec un hématome extra durale qui est une urgence neuro-chirurgical qui doit être opéré le plus rapidement.
- L'hydrocéphalie à pression normale ou encore hydrocéphalie chronique: c'est la dilatation des ventricules. ( = hydrocéphalie communiquante). Ce type d'hydrocéphalie est lié à un défaut de résorbtion du LCS au niveau des granulations de Paccioni autrement appelé granulation sous-arachnoïdienne. Ces granulations sont situées au niveau des voûtes frontales et pariétales. Il existe un test diagnostic qui est le prélèvement de LCS par ponction lombaire. Une amélioration même temporaire confirme le diagnostic. Les sillons corticaux restent de taille normal ce qui élimine une athrophie cérébrale.
La neuro imagerie doit donc jouer un rôle important dans le diagnostic éthiologique d'une démence. Les deux causes chroniques évolutives incurrables les plus fréquentes sont :
- d'origines dégénératives (maladie d'Alhzeimer)
- l'origine vasculaire.
Les deux peuvent être associés chez le sujet âgé et on parlera aors de syndrome démenciel. [...:]
- la maladie d'Alhzeimer;
Elle touche %1,5. c'est donc un problème de santé publique qui n'est pas résolu et qui est augmenter dans les années à venir. Il en existe 2 types:
- un premier type rare survient avant 65ans
- un deuxième type de loin le plus fréquent survient après 65ans et est lié avec certitude à la mutation d'un gène.
La maladie d'Alhzeimer est une forme de dégénerescence cérébrale se manifestant par une déterioration progressive des facultés mentales. Ceux ci commence par des troubles cognitif légers = MCI (Mild cognitive impairment) qui augmente progressivement et qui deviennent majeurs, caractérisés par des troubles de la mémoire, une désorientation temporo-spaciale le tout conduisant à des confusions. Le diagnostic repose sur l'interrogatoire du patient et de la personne accompagnante: test psychologiques qui évaluent les fonctions cognitives, imagerie qui n'est pas spécifique. Les coupes sont réalisées parallèlement et de façon perpendiculaire aux lobes temporaux. Le repère utilisé est la ligne CA-CM (CM=corps mamillaires). Elle passe par les deux hypocampe. Il sera pratiquer différentes séquences :
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