Les émotions dans les soins chez les étudiants de première année en soins infirmiers.
Fiche de lecture : Les émotions dans les soins chez les étudiants de première année en soins infirmiers.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leazzl • 27 Juin 2022 • Fiche de lecture • 756 Mots (4 Pages) • 396 Vues
[pic 1]
Les émotions dans les soins chez les étudiants de première année en soins infirmiers.
Véronique LOVENS
[pic 2]
[pic 3]
[pic 4]
Les émotions dans les soins chez les étudiants de première année en soins infirmiers.
Véronique LOVENS
[pic 5][pic 6]
[pic 7]
[pic 8]Les émotions dans les soins chez les étudiants de première année en soins infirmiers.
Véronique LOVENS
codes sociaux et culturels seront à apprendre.
De plus, le choix d’études est motivé par un « désir d’apporter des soins à une personne en demande…
» page 67. Ce désir n’est pas le seul leitmotiv des étudiants, en effet, ils sont aussi motivés par le stéréotype que fait la société des infirmières, à savoir : « Des personnes souriantes, disponibles, compétentes, aimables, douces et agréables » page 67.
Les pages qui suivent sont dédiées aux émotions présentes dans le soin qui seront découpées en trois thèmes principaux : la peur, la fierté et la joie.
Tout d’abord la peur, celle-ci se traduit tout d’abord comme la peur de l’étudiant lui-même vis-à-vis de ses émotions. La culpabilité de ses émotions de peur devant un patient : « Comment je réagirai face à la vue de sa souffrance, si je pleure » page 68. Je pense qu’être confronté à la souffrance d’autrui peut nous ramener à notre propre ressentit vécu dans le passé, il ne faut pas faire trop de transfert et prendre personnellement la douleur d’autrui, sous peine de se laisser envahir par l’émotion. Dans le même registre, le fait que « le dégoût » prenne le dessus. Cette émotion de vulnérabilité sera à prendre en compte pour que l’attitude professionnelle soit la plus bienveillante possible. De plus, l’étudiant sera confronté à la vue/toucher de corps dénudés : « La vue de son corps vieilli, usé =, abîmé (…) m’effraie. Je n’ai jamais dû toucher de la sorte quelqu’un » page 68. Ici, les valeurs de l’intimité et de la pudeur sont mises en avant. L’étudiant sera autorisé (voire obligé) pour la première fois de sa vie à entrer dans l’intimité première d’une personne. En effet, jusqu’ici « les convenances et les bonnes manières inculquées pour la vie en société (…) en ce qui concerne l’autorisation de toucher quelqu’un de non- familier » page 69. Véronique Lovens appuie ses propos par le caractère « indispensable » d’entrer dans l’intimité d’une personne pour prodiguer des soins, les étudiants doivent « intégrer de nouveaux codes ; celui du corps dans le besoin, en souffrance » page 70. Ces peurs de réactions face au patient, de la relation à l’autre ou de mal faire sont légitimes, « il parviendra à surmonte cette peur de l’inconnu grâce à son apprentissage », cette peur fera de lui un meilleur professionnel. ». Toutes ces peurs seront à exprimer sans modération auprès de ses collègues étudiants à l’école. Le partage de ce ressentit sera indispensable : « Ces temps de souffrance peuvent alors être racontés, partagés, accueillis (…) » page 72.
...