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Le droit et la morale

Dissertation : Le droit et la morale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2018  •  Dissertation  •  1 164 Mots (5 Pages)  •  634 Vues

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Dissertation

Introduction au droit

Le droit et la morale sont tout deux régis par des règles. Les règles de droit sont définies comme étant des règles de conduite, des normes juridiques, ayant un caractère général, abstrait et obligatoire, une finalité sociale, et qui indiquent ce qui devrait être fait dans une situation donnée.

Les règles morales sont définies comme étant des préceptes, des principes, des prescriptions, des maximes de conduite humaines, dictées par la conscience, qu'il convient de suivre dans telles ou telles circonstances. Si d'un premier abord ces deux types de règles paraissent semblables, elles ont néanmoins quelques différences notables qui les caractérisent.

Mais alors quelle(s) différence(s) peut-on faire entre le droit et la morale ?

Pour répondre à cette question, nous allons dans un premier temps nous pencher sur les rapports entre le droit et la morale, pour cela, nous verrons que les règles morales sont bien souvent dépendantes des règles de droit, puis, nous constaterons le pouvoir d'imposition des règles du droit.

Dans un deuxième temps, nous aborderons les différences entre les règles morales et les règles de droit,pour cela, nous verrons en quoi les objectifs et les finalités de ces deux types de règles diffèrent, et nous verrons également qui sont les garants du respect de ces règles ainsi que les formes de ces dernières en fonction de l'époque et du lieu où elles sont appliquées.

  1.  Les rapports entre les règles de droit et les règles morales

Dans cette première partie, nous allons essayer de comprendre en quoi la morale est dépendante du droit mais nous allons également voir la puissance d'imposition des règles du droit.

1) La morale dépendante du droit

La morale et le droit proposent tout deux des règles de conduite applicables par les hommes. Même si nous pouvons croire que ces deux disciplines sont indépendantes, en réalité, la morale a besoin du droit afin de faire appliquer ses règles et principes. En effet, la morale ne peut point gouverner une société toute seule sans l'appui du droit et ce pour plusieurs raisons. La première étant que les règles    morales ne sanctionnent que la conscience et ceci ne suffit, bien souvent, pas à empêcher les personnes de commettre des infractions et à les obliger à réparer leurs conséquences. Il faut donc qu'il y ait des règles plus strictes qui sanctionnent matériellement les individus afin qu'ils soient freinés dans leur envie de commettre un délit. Ces règles doivent, également, obliger les personnes commettant des infractions à réparer les préjudices causés. C'est là qu'interviennent les règles de droit ; Elles permettent d'appliquer les principes fondamentaux de la morale.

La deuxième raison pour laquelle la morale ne peut point gouverner une société seule sans règles de droit  est que la règle morale est trop haute, elle dépasse la justice car elle demande à l'homme de ne pas se contenter d'être juste mais d'être également charitable, c'est-à-dire, de ne pas chercher à exiger son dû. De ce fait, il faut qu'il existe à côté de la règle morale, une règle de droit. Enfin, la troisième et dernière raison pour laquelle la morale nécessite le droit est qu'elle ne bénéficie point d'une réglementation suffisamment complète, précise, pour que les hommes aient la sécurité dont ils ont besoin pour vivre en société. En effet, les individus doivent connaître les règles qui les régissent avant d'agir afin qu'ils connaissent les conséquences de leurs actes. Il faut que les individus puissent savoir ce qui est permis et ce qui est défendu par la loi française.

  1. Le pouvoir d'imposition du droit

Contrairement à la morale, le droit dispose de plusieurs moyens de pression afin de faire respecter ses règles. Le premier étant sous forme brutale ; la force publique va intervenir pour faire respecter la réglementation, c'est-à-dire, que si besoin est, la gendarmerie peut intervenir de façon manuelle.

Le deuxième moyen de pression est la sanction dite de nullité qui consiste à annuler l'acte ; elle est souvent utilisée par rapport aux mariages qui ne sont pas célébrés devant un officier d'état civil mais elle peut être utilisée dans d'autres circonstances. Enfin, le troisième et dernier moyen de pression est la mise en place d'une sanction visant à condamner l'individu qui a commis un délit à réparer le préjudice causé. Cette sanction s'appelle la responsabilité civile.

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