Le deuil

FIN DE VIE, LE DEUIL

I-DEFINITIONS

Le terme « deuil » vient du latin « doléré » qui signifie souffrir et exprime la profonde tristesse qui envahit la personne à la suite de la mort de quelqu’un.

Le deuil c’est l’ensemble des réactions face à la perte d’une personne aimé, d’un animal, d’un objet, projet ou valeur auquel on est très attaché.

II-LE TEMPS

Le travail de deuil prend du temps.

Avant une année, aujourd’hui, de 2 à 4 ans

Il est lié :

-aux relations que la personne entretenait avec le défunt

-aux vécus antérieurs

-à la personnalité de celui qui vit le deuil

-aux circonstances du décès

-au contexte juste après le décès

III-L’EVOLUTION

C’est d’abord le choc qui s’accompagne d’un refus : on n’y croit pas.

Cette réaction est normale. C’est un état de dépression avec trouble du sommeil et de l’appétit, une grande fatigue et souffrance avec un désintérêt pour le monde extérieur. Il est important de pouvoir pleurer d’exprimer sa tristesse et sa colère. Très souvent la personne se culpabilise elle se dit qu’elle aurait du faire ceci ou cela : c’est le « si j’avais su ! ».

C’est en se tournant d’abord vers les souvenirs que peu à peu le deuil pourra se faire.

IV-COMPLICATION

Le deuil est inévitable et obligatoire si le refus de  la réalité n’est pas dépassé, il devient un déni. Les difficultés proviennent souvent des circonstances tragiques (ex : suicide, corps non retrouvé)

V-CHEZ L’ENFANT

La perte d’un de ses parents est un drame qui désorganise sa vie. L’avenir de l’enfant dépendra de la capacité du parent survivant à faire normalement son deuil et à accompagner son enfant. Il est important de parler à l’enfant de ce qui se passe, le garder au sein de la vie de famille, lui parler et répondre à ses questions. Dire à l’enfant qu’il n’est pas responsable car c’est toujours ce qu’il a tendance à penser

VI-L’AIDE AU ENDEUILLES

Les aider c’est être avec eux les écouter, rester silencieux auprès d’eux. La personne doit pouvoir exprimer son chagrin, doit pouvoir pleurer aussi longtemps qu’il le faut, ne pas chercher à atténuer sa souffrance en disant qu’elle diminuera avec le temps. C’est en parlant et reparlant de la personne décédé que l’endeuillé vit peu à peu son chagrin.

Pour ceux qui ne pleure pas il faut savoir que les défenses ont leur raison d’être et sont sans doute la moins mauvaise solution à ce moment la. Face à ses personnes être auprès d’elle et leur parler si elle accepte, de la personne disparue.

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