L’état dépressif peut être considéré comme “normal” suivant la situation vécue : par exemple en cas de deuil. D’ après vous, qu’est ce qui distingue cet état d’une dépression “ pathologique” ?
Dissertation : L’état dépressif peut être considéré comme “normal” suivant la situation vécue : par exemple en cas de deuil. D’ après vous, qu’est ce qui distingue cet état d’une dépression “ pathologique” ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Florine Rsst • 15 Décembre 2020 • Dissertation • 360 Mots (2 Pages) • 552 Vues
L’état dépressif peut être considéré comme “normal” suivant la situation vécue : par exemple en cas de deuil. D’après vous, qu’est ce qui distingue cet état d’une dépression “ pathologique” ?
En psychiatrie, le terme “dépression” peut représenter aussi bien un symptôme qu’une entité nosologique. Le trouble élémentaire consiste en un affaissement de l’humeur qui devient triste. S’y ajoute l’inhibition et la douleur morale.
La réaction d’inhibition est normale à la suite d’un deuil en particulier, cet état devient pathologique s’il est exagéré ou se prolonge.
La classification des états dépressifs pose de nombreux problèmes qui d’ailleurs ne sont pas résolus.
La crise de mélancolie est le tableau le plus typique de la dépression et appartient au groupe des psychoses maniaco-dépressives.
En dehors de l’accès mélancolique, certains états dépressifs sont déclenchés par des facteurs exogènes (émotions, surmenage, conflits…) bien qu’ils surviennent aussi selon une prédisposition de la personnalité de base.
On appelle ce type d’état dépressif réactionnel ou névrotique selon que l’on estime la cause exogène ou liée à la fragilité de la personnalité.
Certains auteurs distinguent aussi les dépressions d’épuisement survenant à la suite d’un état permanent de stress.
Les dépressions des états limites
Les états limites n’entrent ni dans le groupe des névroses ni dans celui des psychoses. Si la structure psychotique se constitue très précocément, la structure névrotique apparaît autour du conflit oedipien. Les états limites quant à eux prennent naissance dans un traumatisme affectif de l’enfance entre les deux précédentes.
Il se caractérise par une immaturité affective que l’on retrouve
dans les antécédents de tous les déprimés.
Ces trois organisations constituent en fait des pré-organisations qui peuvent rester latentes toute la vie mais qui risquent aussi de décompenser dans un état dépressif à la suite d’un événement extérieur déclenchant.
Enfin il faut évoquer les états dépressifs symptomatiques d’une psychose ou d’une affection organique. Dans le cas de la psychose, il s’agit le plus souvent de la schizophrénie. On tiendra compte alors de la personnalité pré-morbide et l’on n’accordera à l’état dépressif qu’une valeur d’épisode (dépression atypique dans la classification française).
La dépression symptomatique d’une affection organique peut être liée à des liaisons cérébrales, intoxications, perturbations métaboliques ou endocriniennes, cancer, tuberculose, puerpéralité, cures de désintoxications…, et certaines thérapeutiques médicamenteuses.
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