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En quoi peut-on dire que La ferme des animaux présente une situation initiale et finale parallèles, c’est-à-dire pessimiste ?

Fiche : En quoi peut-on dire que La ferme des animaux présente une situation initiale et finale parallèles, c’est-à-dire pessimiste ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2023  •  Fiche  •  836 Mots (4 Pages)  •  160 Vues

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Correction séance 6 :

Pour modifier votre note, individuellement :

  • Recopiez manuscritement la correction suivante sans aucune faute de copie en écrivant les connecteurs logiques en noir, les idées en rouge et les exemples en vert. Attention à la mise en page !
  • Créez le brouillon de cette correction en notant les connecteurs logiques utilisés, les idées principales et les exemples/citations sous forme de liste et dans un tableau.


         Dans ce devoir, nous allons étudier les situations initiale et finale du roman La ferme des animaux de Georges Orwell en les comparant afin de répondre à la problématique suivante : « En quoi peut-on dire que La ferme des animaux présente une situation initiale et finale parallèles, c’est-à-dire pessimiste ? »

Tout d’abord, nous pouvons voir que la dictature dans l’histoire est toujours présente entre le début et la fin du roman et ce malgré la révolution des animaux.
        En effet, le personnage du dictateur change mais il reste toujours un personnage supérieur et qui domine les autres. Au chapitre 1, il s’agit de Mr Jones, qui est considéré comme un « tyran » par Sage l’Ancien : il ne nourrit pas suffisamment les animaux, utilise pourtant les fruits de leur labeur pour son confort personnel et se débarrasse des animaux lorsqu’ils deviennent inutiles : « Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre deviendra le fruit de notre travail. » dit Sage l’Ancien. Au chapitre 10, ce sont les cochons, menés par Napoléon, qui ont repris le rôle de dictateurs : ils font travailler les animaux d’arrache-pied, sans pour autant partager les résultats de ce travail ; les animaux sont toujours aussi misérables : « Ils avaient le plus souvent faim, dormaient sur la paille, buvaient l’eau de l’abreuvoir, labouraient les champs. » mais « cochons et chiens ne produisaient pas de nourriture par leur travail, et ils étaient en grand nombre et pourvus de bon appétit. ».
        De plus, on peut voir que les préceptes de l’Animalisme ont été modifiés afin de justifier les actes atroces commis par Napoléon et les autres cochons : au « Tous les animaux sont égaux entre eux. » proclamé par Sage l’Ancien dans son discours au chapitre 1 répond la modification « Tous les animaux sont égaux (mais certains sont plus égaux que d’autres. » des préceptes de l’Animalisme écrits sur le mur de la grange au chapitre 10. On peut voir que cette devise modifiée est un non-sens, car on ne peut pas être « plus » ou « moins » égal que quelqu’un, par définition.

         Ensuite, on peut voir que pendant toutes les années du règne de Napoléon, les cochons se sont enrichis, ont vécu dans le confort, et se sont engraissés. Tout cela est contraire au discours de Sage l’Ancien, qui disait dans le chapitre 1 que « jamais nul animal n’habitera dans une maison, ne dormira dans un lit, ne portera de vêtements, ne touchera à l’alcool ou au tabac » afin de bien les séparer des mœurs humaines. On peut voir que ces préceptes n’ont pas été respectés, car on apprend au chapitre 10 que Napoléon « pesait cent cinquante kilos » et que Brille-Babil était « si bouffi de graisse que c’est à peine s’il pouvait entrouvrir les yeux. » donc que les cochons avaient profité de nourriture humaine. On apprend un peu plus tard que les cochons, menés par Brille-Babil, marchant désormais sur leurs pattes arrière, qu’ils s’étaient « procuré un poste de radio, faisaient installer le téléphone et s’étaient abonnés à des journaux » avant de « superviser le travail de la ferme un fouet à la patte », exactement comme le feraient des humains.
        Enfin, à la toute fin du livre, la métamorphose des cochons prend forme : les animaux observent les hommes et les cochons en train de jouer au carte dans un bâtiment, et « il était impossible de distinguer [les cochons des hommes] », ce qui prouve que le précepte de Sage l’Ancien au chapitre 1 « L’Homme est notre seul véritable ennemi » est toujours valable.

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