Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

 Pour les habitants  de là-bas, la vie sédentaire constitue la réalisation dans la  vie (l’accomplissement de la vie) 

1.Sous-argument 1

                  -  l’amour de la terre

2. Sous-argument 2

                   - Le privilège de cultiver la terre et le respect pour les anciens

3. Sous-argument3 

                  -  Le respect des traditions

Étape 2 : Rédaction

1er paragraphe

Germaine Guèvremont expose, dans « Le Survenant », la vie quotidienne de la population québécois au début du XXème siècle. Dès le début, l’action tourne autour de la famille Beauchemin qui est présentée par l’auteur comme étant sédentaire. Les membres de cette famille possèdent un nom, une maison et surtout, une terre.  Il faut préciser que par la possession de la terre, la famille Beauchemin détient  le droit légitime à la nourriture. Ainsi, la nourriture représente  la plénitude, l’abondance et la force des traditions. À cette époque, les traditions prétendent que les hommes s’occupent des biens agricoles de la famille. Par la suite, le souper familial est présenté étant  le fruit du travail de père Didace « Quant vint son tour, lui, Didace, fils de Didace, qui avait le respect du pain (…) l’appuya contre sa poitrine demi-nue encore moite des sueurs d’une longue journée de laboure, et (…) se découpa un quignon de la grosseur du poing » (p.20). Par cette phrase, l’auteur montre que la famille de Didace a assez de nourriture car le père prend une part de pain généreuse. Ainsi, on comprend que le père Didace a passé sa journée en travaillant fort la terre. En même temps, l’écrivain indique par cette phrase, que les paysans ne manquent de rien. Pendant le souper, la famille Beauchemin est interrompue par un étranger, dénommé Survenant, qui arrive chez eux. Le respect des ainées et aussi la culture de la terre sont des éléments bien enracinés dans les mœurs de la vie sédentaire. Selon Germaine Guèvremont vivre sur la terre paternelle est perpétuée cette tradition c’est le bonheur. Cette tradition est aussi respectée et poursuivie  par les fils Beauchemin. Même  Survenant, qui n’est pas un membre de cette famille, qui n’a pas un nom, ni famille ni une terre à lui, pense  qu’il n'y a rien de mieux que d’avoir une terre et des enfants qui, à leurs tours cultiverons la terre et vivrons d’elle. De plus, Didace est totalement  d’accord avec ce qui Survenant pense en affirmant que « le malheureux qui porte dans son cœur un ennui naturel, s’il croit trouver toujours plus loin sur les routes un remède à sa peine, ce n’est pour rien qu’il quitte sa maison, son pays, et qu’il erre de place en place. Partout, jusqu’à la tombe, il emportera avec soi son ennui. » (p.155). Alors, Didace pense  que pour le bonheur d’homme est mieux s’il est sédentaire que libre. Selon lui, la stabilité et la possession des biens apportent que du bonheur pour la famille. L’auteur diminue l’effet turbulant du mot « mort »  en le replacent avec le mot « tombe ». En même temps, Guèvremont utilise cette métonymie pour accentuer le dramatisme d’une vie nomade. De plus, pour continuer cette  tradition québécoise, Angeline, une voisine de la famille Beauchemin, est prête à offrir son amour à cet étranger. À la suite de ce mariage possible, Survenant peut obtenir une terre et probablement, une descendance et, donc, la tradition sera poursuivie. Un autre élément qui fait partie de la vie sédentaire sont aussi les soirées. Chez la famille Beauchemin, les soirées réunit la vie privée et familiale dans la cuisine. La cuisine représente l’endroit de la maison ou toute la famille se réuni, le lieu où tous les conflits familiaux et sociaux sont disputes. De plus, dans la cuisine, chaque membre de la famille a sa place implantée: « pour bien faire, faudrait toucher à rien dans cette maison icitte : le père a son fauteuil, le garçon, sa berçante, et v’là que la petite mère à sa tasse… » (p.35). Survenant, aussi, affirme que la maison est une propriété dans lequel chacun trouve son bonheur et sa place. Ainsi, les soirées sont le moment quant les voisines ou les gens de passage, comme Survenant, se réunissent pour échanger des opinions et des histoires.

Nombre de mots : 644

Conclusion

En conclusion, dans le roman Germaine Guèvremont présente la vie à la campagne en divinisant la vie sédentaire.  D’une parte, l’auteur glorifie la vie rurale en montrant la satisfaction  et la plénitude des habitants et, d’autre part, il déprécie la vie urbaine et nomade. Pour l’écrivain une de première valeur est l’amour de la terre. Il promeut ainsi une vision merveilleuse de la vie sédentaire et du monde rurale.  Dans le roman Survenant, Germaine Guèvremont parvient à englober tous les éléments indispensables à la littérature du terroir. Pour cette raison, le roman a reçu un prix de littérature. De plus, le Survenant est le premier téléroman diffusé par la télé québécoise.

Nombre de mots : 111

 La vie en ville est dépréciée par l’auteur ainsi que la vie de nomade. Selon lui, il faut avoir une vie sédentaire.

Sous-argument 1

• La ville offre des mauvaises habitudes de vie comme la dépense de l’argent, l’attirance au sexe et à l’alcool

Sous-argument 2

• Survenant, qui est un nomade, n’a pas des racines 

Sous-argument 3 

• Selon les mœurs rurales il est interdit de choisir ton propre destin

Définition terme libellé : selon le dictionnaire  Le Petit Robert de la langue française le mot libellé signifie une telle forme de rédiger, d’exposer, de formuler par écrit.