Peut-on affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?

Étape 1 : Plan du développement

Argument Principal 1 : L’appartenance à la terre représente une fierté et un accomplissement chez les sédentaires du roman.

Sous argument 1.1 : Le travail fait sur la Terre donne un sentiment de fierté aux paysans.

Sous argument 1.2 : La terre représente un lègue important pour les sédentaires du roman.

Sous argument 1.3 : La richesse des personnages est représentée par la terre qu’ils possèdent.

Argument principale 2 : La vie sédentaire prend place dans la vie nomade du Survenant.

Sous argument 2.1 : Le survenant montre peu d’émotion dans le roman sauf sur le mode de vie sédentaire.

Sous argument 2.2 : Le survenant détient en lui des qualités d’un bon sédentaire.

Sous argument 2.3 : Le nomade revient toujours à la maison des Beauchemin qui est une forme de chez soi pour lui.

Étape 2 : Rédaction

En premier lieu, le mode de vie sédentaire est idéalisé, car l’appartenance à la terre représente une fierté et un accomplissement chez les personnages du roman. Premièrement, le fait de s’investir sur la terre rend Didace fier. Tous « [l]es bâtiments neufs, solides, de belle venue, qui les a érigés sinon lui ?» (p.29) Dans cet extrait, on ressent bien que le labeur à construire ses bâtiments rend fier. Les bâtiments construit par Didace, père d’une famille sédentaire et bien installé sur leur terre représente la grandeur du mode de sédentaire. Ce mode de vie peut être comparé aux bâtiments que Didace a construits de ses propres mains. La vie sédentaire est donc un solide mode de vie. Deuxièmement, La terre représente un héritage important pour les sédentaires du roman. La terre est considérée comme plus qu’une simple possession et donc « [q]uand [Didace] ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, [il] le cherchait.» (p.30) On lit ici que Didace prend au sérieux à qui ira la terre après sa mort. Malgré qu’il aille un fils, Didace ne le croit pas assez sérieux pour perpétuer la tradition de sa famille. Il songe donc même à se remarier, car il veut avoir un fils qui fera durer le nom des Beauchemin. La terre où vit Didace est donc en quelque sorte membre de sa famille. C’est la terre qui unit donc une famille. Troisièmement, la richesse des personnages est représentée par la terre qu’ils possèdent. On peut se rendre compte comment la terre a de la valeur en analysant le comportement de Pierre-Come Provençale, un ami de longue date à Didace. Pierre-Come, « [d]e ses petits yeux bridés à la façon du renard en contemplation devant une proie, il en mesura la richesse : vingt-sept arpents, neuf perches, par deux arpents, 7 perches plus ou moins. » (p. 25) L’auteure utilise une métaphore avec un renard, car ce dernier est un être rusé qui chasse ce qui a de la valeur. Le renard est Pierre-Come qui aimerait bien s’emparer de la grande terre de Didace pour ainsi bien paraitre. En conclusion, la terre des sédentaires aide à encré l’idéalisation de ce dernier

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