Angers et contexte social

Table des matières

Introduction………………………………………………………………………………………3

Notre rapport au contexte social…………………………………………………………………4

Notre classe sociale……………………….…………………………………………………….. 8

Notre éducation genrée………………….……………………………………………………….11

Critique…………………………………………………………………………………………..14

Conclusion……………………………………………………………………………………….15

Annexe…………………………………………………………………………………………...16

Introduction

Maurice Angers est un professeur retraité du domaine de la sociologie et de la méthodologie ayant fait carrière principalement au Collège de Maisonneuve, ainsi qu’au cégep du Vieux-Montréal pendant trente-cinq ans^[1]. Durant sa carrière, il a rédigé son premier livre intitulé « Se connaitre autrement grâce à la sociologie », un ouvrage essentiel pour mieux comprendre le lien entre l’individu et la société, et ce, en dix chapitres distincts. Le premier chapitre s’intitule « La discipline sociologie », où il explique en détail en quoi consiste la sociologie, le but d’une approche sociologique, ses outils, théories, approches, et bien d’autres, permettant une compréhension plus détaillée de ce domaine. Le deuxième chapitre soit « Notre degré d’intégration sociale » aborde de façon complète la thèse du suicide d’une vision du sociologue Émile Durkheim, ainsi que la typologie des modes d’adaptation individuelle aux valeurs et aux normes dans la société. Par la suite, le troisième chapitre, « Notre rapport au contexte sociale », consiste à démontrer l’effet de la génération sur l’individu, puis le quatrième chapitre intitulé « Notre identité » aborde les caractères sociaux selon David Riesman, ainsi que les éléments de socialisation. Dans le cinquième chapitre « Notre classe sociale », Angers joint les théories sur les classes sociales et ses déterminants, puis dans le sixième chapitre nommé « Notre mobilité sociale », il met en valeur la théorie marxiste sur les classes sociales, s’en suit du chapitre sept intitulé « Notre rapport aux autres », où il va plutôt aborder les inégalités sociales et ses effets sur l’individu et la société. Au chapitre huit, soit « Notre éducation genrée », Maurice Angers va aborder le traitement différent chez l’éducation entre les filles et les garçons, puis au chapitre neuf « Notre appartenance sociale » va cependant traiter de la citoyenneté et de la nationalité chez les Québécois. Pour conclure, Angers, dans son chapitre dix nommé « Notre liberté dans la société », va aborder quelques concepts sociologiques dans le domaine de la liberté. Cet essai est donc rempli de plusieurs analyses sociologiques entre le lien qui se forme entre l’individu et sa société. Dans ma recension, je vais aborder le chapitre trois « Notre rapport au contexte social », le chapitre cinq « Notre classe sociale », ainsi que le chapitre huit « Notre éducation genrée » et je vais finir par donner une critique de livre, incluant la conclusion. Les trois chapitres que j’aborde seront divisés en trois parties, ainsi qu’en sous-titres pour bien diviser mes sections en but de faciliter la compréhension.

Notre rapport au contexte social

Génération

Chaque individu se sent unique, que ce soit au niveau vestimentaire, alimentaire ou même d’un trait de caractère plus différent des autres. Cependant, la société a une grande influence sur chaque personne et c’est ce que Maurice Angers essaye de prouver. En effet, dans le chapitre trois « Notre rapport au contexte social », il aborde plusieurs thèses démontrant que la majorité des individus appartenant à une génération quelconque se ressemble dans leur façon d’être et d’agir^[2]. En se basant sur la thèse de Charles Wright Mills, il va débuter son chapitre en appuyant que le contexte social soit le premier facteur qui caractérise en soi les comportements des humains dans la société selon leur appartenance à la génération. En d’autres mots, comme explique Angers : « Ce sont les institutions et les circonstances dans lesquelles vit un individu »^[3] qui détermine en partie ses comportements et les lies directement au facteur de génération. Par la suite, il démontre que la jeunesse est également un facteur important dans la construction de celle-ci. En effet, il appuie que les évènements marquants de notre jeunesse forgent ce groupe d’individus interrelié qu’est la génération. Il appuie cette théorie à l’aide du sociologue Karl Mannhein qui a amené « la notion de stratification de l’expérience, où la couche de base est constituée de ce qui s’imprègne profondément au moment de la jeunesse, couche sur laquelle se superposent les expériences ultérieures, qui n’ont pas le même poids et ne laissent pas la même empreinte sur nous »^[4], en d’autres mots, les évènements marquants que nous vivons dans notre jeunesse sont propres à notre génération seulement et ne marque pas de façon massive les autres. Cet aspect crée alors, selon Mannheim, une « image naturelle du monde »^[5], qui consiste à se considérer comme faisant partie d’une majorité de gens ayant vécu les mêmes expériences, ce qui veut dire tout simplement qu’il y a un sentiment d’appartenance qui se manifeste dans la jeunesse de l’individu. Par exemple, le COVID-19 est un évènement marquant pour tous, mais les jeunes seront beaucoup plus marqués dans le futur par celui-ci, ce qui va s’en suivre d’un lien social entre cette génération. Évidemment, il est impossible de déterminer réellement quels évènements vont influencer la génération des jeunes d’aujourd’hui, car la construction de celle-ci n’est pas encore achevée et plusieurs autres mésaventures risquent d’arriver dans les prochaines années. En revanche, dans le livre de Maurice Angers, il va décrire deux générations successives, mais bien distinctes, pour démontrer à quel point la jeunesse et le contexte social influent et caractérise le comportement d’une génération en général.

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