Analyse de situation d'hygiène

1. Présentation de la personne :

C’est un homme de 62 ans, il est veuf depuis deux ans. Il est hospitalisé en SSR pour de la rééducation suite à la pose d’une prothèse totale de hanche gauche. Ce patient a pour antécédents chirurgicaux la pose d’une prothèse totale de hanche droite en 2010, ses antécédents médicaux sont de l’hypertension et une dépression à la suite du décès de sa femme en 2017. Il a un pansement à la hanche gauche, une agrafe sur deux a été retirée la veille, la plaie est propre, non inflammatoire et non douloureuse.

C’est un patient autonome dans la plupart des gestes de la vie quotidienne. Il arrive à se lever et se coucher seul, il prend sa douche seule, il a juste besoin d’aide pour nettoyer ses pieds, mettre ses bas de contention, enfiler son pantalon et ses chaussures.

2. Présentation de l’environnement du soin :

Ce patient est dans une chambre seule comportant un fauteuil, un adaptable, un lit à hauteur variable et une table de nuit. Une armoire est intégrée aux murs. La chambre comporte une salle de bain avec toilette, lavabo et douche.

Une bouteille de solution hydroalcoolique est accrochée au mur près de la porte pour que le patient, que ses visites et que le personnel puise s’en servir facilement.

Dans le service, il y a différents chariots de soins dont se sert l’infirmière, un pour la distribution des médicaments, un pour la réfection des pansements et un ou se situe tout le matériel nécessaire aux prises de sang. Chaque chariot possède deux poubelles, une destinée au DAOM et une autre au DASRI. Le chariot a pansement et celui à médicament possède aussi une boîte OPCT. Dans le service il y a une pièce pour stocker les déchets, il faut un code pour y entrer, c’est aussi ici que l’on range le chariot de linge sale. Une bouteille de solution hydroalcoolique est accrochée au mur à la sortie de cette pièce.

3. Présentation de la nature exacte du soin :

Ce matin-là je devais réaliser une prise de sang au patient. C’est un soin invasif qui présente donc un risque infectieux.

Les précautions et bonne pratique pour réaliser ce soin ont été citer par le réseau national de prévention des infections associées aux soins (RNPIAS). « Disposer le matériel nécessaire sur un plan de travail propre et désinfecté : plateau de soin et collecteur à OPCT au plus près du geste. Prélèvement sécurisé, poser le garrot, réaliser une désinfection des mains par PHA., mettre des gants, effectuer l’antisepsie, réaliser la ponction veineuse, éliminer immédiatement le système et le corps de prélèvement dans le collecteur OPCT, jeter les gants et autres déchets dans les DASRI, réaliser une désinfection des mains par PHA, corps de prélèvement veineux à usage unique, étiqueter les tubes et compléter le bon de commande… » (Voir annexe I)

4. Analyse de la situation :

a) Présentation du soin

J’ai préparé mon matériel avant d’aller faire la prise de sang. Dans un plateau propre j’ai mis : un garrot, une aiguille de sécurité, un coton imbibé d’alcool, un corps de prélèvement à usage unique, les tubes nécessaires, des compresses non stériles, une paire de gants non stériles et du sparadrap. J’ai posé mon plateau sur un chariot propre et désinfecté, et vide. J’ai mis un sac poubelle dans l’emplacement prévu à cet effet. J’ai aussi pris soin de prendre la boîte de transport des tubes et le nombre d’étiquette nécessaire (ici 2). Je suis entrée dans la chambre accompagnée de l’infirmier. Après avoir vérifié l’identité du patient je lui ai posé le garrot puis j'ai repéré la veine à piquer. J’ai ensuite utilisé la solution hydroalcoolique situer dans la chambre pour me frictionner les mains. J’ai mis les gants, réalisé la désinfection

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