APP ehpad ESI
Étude de cas : APP ehpad ESI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar petitpanda360 • 7 Février 2023 • Étude de cas • 1 338 Mots (6 Pages) • 484 Vues
IFPM DE LONGJUMEAU[pic 1] |
Analyse de pratique |
Stage S2B |
Référent de suivi pédagogique |
SIERRA, Laurence |
[pic 2]
RANAIVOARISON, Ny Oly
PROMOTION 2021 / 2024
03/07/2022
- Description de la situation
Mon APP décrit une situation qui s’est déroulée lors de mon stage à l’Ehpad de Draveil au cours de ma troisième semaine de stage. J’avais comme mission de vérifier la glycémie de Madame I. et de lui faire son insuline.
Madame I. est une femme de 85 ans qui est très agressive et est dans le refus de soins total, que ce soit pour la toilette ou pour la prise des traitements.
La glycémie de Madame I. est à vérifier tous les jours le matin avant le petit déjeuner et le soir avant le diner. Juste après le contrôle de la glycémie, il faut lui injecter son insuline selon le protocole mis en place. La situation se passe lors de l’injection de l’insuline du soir.
Le matin, je viens dans sa chambre avec l’IDE pour sa glycémie et son insuline. Avant d’entrer dans la chambre, l’IDE me prévient et me dit que Madame I. risque de s’opposer à l’insuline car en effet elle a 46 UI de Novomix et 6 UI de Novorapid. J’observe l’IDE faire l’insuline le matin. Effectivement, madame I. est très réticente. L’IDE a du injecter les 46UI de Novomix en 3 fois avec des repoussées verbales et gestuelles constantes de la part de la résidente.
Le soir, ce fut à moi de faire les soins de Madame I. J’appréhendais ce soin après avoir vu ce qui s’est produit le matin. Je suis entrée dans la chambre de Madame I. avec l’IDE. Je frappe en rentrant dans sa chambre. J’explique à la résidente que je viens lui faire sa glycémie et son insuline. Comme ce matin, Madame I. ne réponds pas et pousse un soupir. Je commence par vérifier sa glycémie. Le soin terminé, je procède ensuite à la préparation de l’insuline. Bien que le soir elle n’ait que 6UI de Novomix, je commence quand même à stresser car c’est le moment le plus redoutable par rapport aux réactions de la patiente. Il est à préciser que pendant tout le soin je porte des gants à usage unique. Je commence par faire vérifier les 6UI par l’IDE. Ensuite, je préviens Madame I. que je vais la piquer. J’injecte l’insuline sur son bras. Puis je recapuchonne l’aiguille et je me rends compte que mon doigt saigne sous mes gants or je n’ai pas senti l’aiguille me piquer. Je préviens directement l’IDE en lui disant que je me suis piquée.
L’IDE me demande comment je me suis fais cela et si je me suis piquée avant ou après avoir piquée Madame I. Je lui ai répondu que je ne suis pas sûre car je n’ai même pas senti la piqure et que c’est seulement après le soin en recapuchonnant l’aiguille et en voulant ensuite enlever mes gants que j’ai remarqué le sang.
Afin de réaliser ce soin, j’ai voulu surtout mettre en pratique l’établissement d’une relation soignant-soigné que nous avons vu en cours.
Tout au long de la situation, je voulais faire mon soin le plus efficacement possible en tenant en compte l’état de la résidente. En effet, plus les soins duraient, plus elle s’emportait et risquait de repousser les soignants. Mon intention était donc d’écourter au mieux le temps de soin pour que la patiente ne devienne pas trop agressive au risque de me blesser par ces gestes.
Avant de faire le soin et tout le long, je ne cessais d’appréhender la réaction de Madame I. J’avais peur qu’elle ne se mette à me repousser d’un coup ou à crier. Malgré la présence de l’IDE qui me surveillait, je n’étais pas du tout rassurée pendant le soin. J’épiais souvent la réaction faciale de Madame I. pour vérifier qu’elle n’allait pas faire quelque chose contre le soin que je lui faisais et j’étais stressée.
Lorsque j’ai réalisé que je me suis piquée, ma première réaction était de paniquer intérieurement. Cependant, j’ai réussi à ne pas laisser paraitre cet état de panique et à rester calme. Je me suis sentie coupable d’avoir fais une erreur et j’avais peur des conséquences que cela représenterait autant pour moi que pour la résidente.
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