APP EHPAD Kinésithérapie

IFSI CPA

Promotion 2018/2021

Semestre 1

Séance d'APP en groupe

Le 17 octobre lors de mon troisième jour de stage a l'EHPAD La Montagne à Châtillon sur Chalaronne, il était environ 10h30 quand Mme M, 92 ans, qui avais subi de nombreux AVC avant son arrivée mais qui depuis avait énormément évolué, demande aux aides soignantes, et ce depuis plus d'un an, de l'emmener faire des séances de kinésithérapie. Mais celles-ci lui refuse, sans lui donner une possible explication. Cette dame à beaucoup récupéré depuis son AVC, car, elle a retrouver la parole, mobilise ses membres, arrive à exécuter quelques pas, elle n'a également pas de troubles cognitifs ni de perte de mémoire. Elle se déplace en fauteuil roulant, a besoin d'aide pour le transfert de son lit à son fauteuil mais ne souhaitait plus se lever car le personnel utilisait le lève malade. Depuis qu'une aide soignante a fait l'essai d'utiliser le guidon de transfert lors de sa douche, celle-ci est très satisfaite et se lève à nouveau.

Je me suis donc questionnée de la raison pour laquelle les aides soignantes ne voulait pas l'emmener à ses séances de kinésithérapie, mais également le fait que certains autres résidents eux y vont par contrainte ou même refuse d'y aller alors que Mme M, elle, est fortement demandeuse de ces séances.

Qu'est-ce-qui fait que la volonté de cette personne ne semble pas être prise en compte pour sa prise en soins ?

Hypothèses de causes et de conséquences

Ce qui m'a interpellé lors de cette situation à été le fait que cette dame est demandeuse d'évoluer encore plus et d'effectuer plus de choses qu'elle n'en exécute déjà, mais que le personnel soignant ne prend pas en compte sa décision.

Mais également cela m'a interpellé car beaucoup de résidents ont souvent une séance de kinésithérapie prévu mais ne souhaite pas y aller alors que cette dame elle le souhaite. D'autres résidents peuvent s’y rendre s’il le souhaitent occasionnellement, en fonction de leurs demandes et de l’avis positif ou non du médecin ainsi que celui du kinésithérapeute. Mme M n’as elle uniquement que des massages au lit faites par ce même kinésithérapeute mais aucunes séance d’aide a la marche ou de mobilisation en position debout.

Du fait de ses deux AVC, la récupération de l'autonomie n'est pas la même, le personnel soignant peut penser qu'au vu de son évolution cette dame à déjà assez récupéré et est à son maximum. Cette dame ne se lèvera jamais seule, car malgré sa volonté elle marche difficilement et ne fait que 5/6 pas seule. D'autre résidents sont peut-être plus nécessiteux de ces séances que Mme M car d'autres sont capable de se lever et de se déplacer seuls sans aide.

Cela par ailleurs peut entraîner une perte du peu d'autonomie que Mme M peut avoir, mais aussi un sentiment de non écoute. Elle peut également du fait de cela ne vouloir en faire que le moins possible dans son quotidien, et dans son levé.

Analyse

La situation m'a permis de comprendre

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