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Étude de cas : APP Ehpad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mlorente • 15 Novembre 2022 • Étude de cas • 487 Mots (2 Pages) • 390 Vues
Ma situation d’appel se déroule lors de mon stage de dix semaines, au semestre 4. Je me trouve en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), il y a 92 résidents.
Je prends en charge Mme D pour ses médicaments, c’est une résidente de 95 ans, née le 04/06/1927 à Moncoutant. Veuve depuis 2009 et à une fille. Elle était couturière à domicile et elle est de GIR 3. Ses antécédents sont :
- Insuffisance rénale
- Insuffisance cardiaque
- Hypotension orthostatique
- Maladie de Ménière
- Syndrome des jambes lourdes
- Psychose (délire, hallucination)
- Etat dépressif
Ce jour-là, en rentrant dans la chambre de Mme D, elle me raconte qu’elle est en train de couver, je ne comprenais pas, je lui demande donc de m’expliquer. Elle enlève le coton qu’elle avait sur la poitrine et j’aperçois une plaie qui saigne légèrement. Elle m’explique donc qu’il y a des œufs qui sont en train d’éclorent, que les bêtes l’ont attaquées et qu’il y en a pleins dans le lit. Je comprends donc de suite que Mme D est en train de délirer et d’avoir des hallucinations. Elle est persuadée de les voir, et qu’ils sont là.
Je désinfecte donc la plaie et lui explique qu’il n’y a plus rien, j’ai tout enlevé sans rentrer dans les détails et je lui mets un pansement sec. Mme D acquise et ne me reparle plus des bêtes, mais me remercie de l’avoir aidée, que je suis la seule à avoir fait ça pour elle. Elle s’était arraché la peau elle-même.
La raison pour laquelle j’ai choisi cette situation, est qu’il est difficile de savoir quoi dire, ayant eu comme écho des autres professionnelles, que la résidente en a marre que personne ne la comprenne et l’écoute et qu’elle allait se jeter par la fenêtre.
Questionnements :
Faut-il dire à la résidente qu’elle hallucine ?
Faut-il rentrer dans son délire ?
Quelle réaction avoir quand elle nous montre ce qu’elle voit ?
La résidente est en rupture avec la réalité, elle est dans sa bulle, elle voit et parle que de ses hallucinations. Il est inutile de démontrer que c’est faux et qu’il n’y a rien, la résidente ne sera pas réceptive à des arguments rationnels et logiques. Mais surtout cela peut renforcer sa contrariété ou son angoisse. A contrario, il ne faut pas faire semblant de croire et voir ce qu’elle voit, cela peut attiser son délire.
Il faut rassurer la résidente et lui poser des questions, elle se sentira plus comprise.
Il faut faire preuve d’empathie « intuition de ce qui se passe dans l’autre, sans oublier toutefois qu’on est soi-même », mais aussi de non-jugement. Grâce à ça, une relation de confiance peut se créer avec la résidente, et se sentir libre de raconter ce qu’elle voit sans peur de ne pas être crue.
Si dans ma pratique, il m’arrive une situation similaire, je n’aurais moins d’appréhension sur la prise en charge et de peur sur les mots que je vais utiliser face à un
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