Les évolutions de la structure socio-professionelle en France
Synthèse : Les évolutions de la structure socio-professionelle en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oumou59 • 16 Novembre 2023 • Synthèse • 700 Mots (3 Pages) • 148 Vues
Diallo TG1
Oumou
Raisonnement en s’appuyant sur un dossier documentaire
Une catégorie socioprofessionnelle regroupe un ensemble d’individus classés ensemble en fonction de leur situation professionnelle. Au cours du XXe siècle, la structure socioprofessionnelle en France a connue une transformation majeure due a différents facteurs.
Tout d’abord, on assiste à une salarisation de l’emploi. Il s’agit de l’augmentation de la part des salariés dans la population active occupée. Elle s’explique par le recul de certains employeurs indépendants comme les agriculteurs ou artisans commerçants et chefs d’entreprises au profit des employés, professions intermédiaires et les cadres et professions intellectuelles supérieures. On observe d’ailleurs bien ce phénomène sur le document 1 : à partir de 1975, ces trois catégories subissent une hausse importante et entraînent une baisse des deux autres. Par exemple, la part des employés passe de 10 % de la population active en 1936 à 30 % en 2009, soit 20 points de pourcentage en plus en environ 70 ans tandis que dans le même laps de temps, la part des agriculteurs exploitants chute d’environ 23 % à 3 %.
Ensuite, une tertiarisation se met en place. Elle correspond à l’expansion du secteur tertiaire, résultant d’une hausse de la demande de services, au détriment des secteurs primaire et secondaire. Le document 1 met aussi en lumière ce facteur en montrant que la part des patrons de l’industrie et du commerce, appartenant au secteur secondaire, diminue et passe d’environ 15 % à 7 % alors que celle des professions intermédiaires, du secteur tertiaire, augmente grandement ( env. 8 % à 25 % ). On peut donc parler d’une tertiarisation de l’économie car le secteur tertiaire s’est fortement étendu dans la structure des emplois.
Cependant, cet écart se justifie aussi par l’augmentation du niveau de qualification. Une qualification est une aptitude requise pour occuper un emploi mais aussi l’ensemble des compétences du travailleur acquises grâce aux études et à l’expérience. Le niveau de diplôme est alors un bon indicateur de la qualification. En effet, avec le temps, la part de personnes diplômées a drastiquement augmenté alors qu’elle était très faible au début du XXe. Aujourd’hui, les personnes non diplômées constituent une minorité de la population active tandis que celles avec un diplôme font désormais de plus longues études et acquièrent plus de qualification pour exercer des métiers plus intellectuels et innovants plutôt que manuels et répétitifs. Le document 1 en témoigne en représentant l’ascension des CPIS avec un haut niveau d’étude et de diplôme et la chute des ouvriers, faiblement qualifiés.
Enfin, un dernier élément est responsable de l’évolution de la structure socioprofessionnelle française. C’est la féminisation, c’est-à-dire la hausse de la part des femmes dans la population active occupée. Elle a été facilité par l’augmentation générale des emplois et permet alors aux femmes qui vont travailler de développer de nouveaux emplois essentiellement occupés aussi par des femmes ( ex : nounou ). C’était un évènement inattendu qui est pourtant en plein essor « En dépit de ces prévisions ( stagnation du taux d’activité féminine ), l’activité féminine n’a cessé d’augmenter tout au long des années 80 à 2016. » ( doc 2 ).
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